Films dramatiques britanniques
The Happy Prince (2018)
Rupert Everett, habité par le rôle, nous livre un portrait intime et sombre des dernières années de la vie d’Oscar Wilde
Wilde (1997)
Un biopic convaincant d’Oscar Wilde qui se consacre comme ses prédécesseurs à ses dernières années et au scandale qui le fit tomber de son piédestal. Stephen Fry y trouve sans surprise son plus grand rôle
Oscar Wilde (1960)
Un biopic sur les dernières années tragiques d’Oscar Wilde mais l’homme de lettres flamboyant y est étonnement sobre, voire un peu terne.
The Trials of Oscar Wilde / Les procès d’Oscar Wilde (1960)
Un très beau film sur la déchéance d’Oscar Wilde qui, s’il ne fait pas dans la nuance, livre un portrait attachant du grand homme, superbement interprété par Peter Finch
Doctor Faustus (1967)
Une adaptation baroque quasi expérimentale de « Faust » de Christopher Marlowe par un Richard Burton omniprésent et une Elizabeth Taylor sans aucun dialogue
Waterloo Road (1945)
Un bon mélodrame sur fond de Londres dévasté par le blitz et signé Sidney Gilliat avec des « jeunots » déjà célèbres John Mills et Stewart Granger
Rembrandt (1936)
La seconde et dernière collaboration entre Alexander Korda et Charles Laughton est une jolie réussite cinématographique et une belle réflexion sur le statut d’artiste
Cal (1984)
Une romance trouble sur fond des événements en Irlande du Nord. Un film remarquable et touchant à redécouvrir
A Month in the Country (1987)
Un beau film qui traite de la première guerre mondiale avec une subtilité rarement vue à l’écran et interprété avec sensibilité par des jeunes acteurs prometteurs
Ammonite (2020)
Un drame contemplatif et rugueux qui met en scène une aventure lesbienne sur la côte du Devon au milieu du XIXe siècle
The Father (2020)
Un premier film réussi du dramaturge français Florian Zeller. Un sujet éprouvant mais traité avec sensibilité et magnifié par les prestations d’Anthony Hopkins et Olivia Colman
Whore (1991)
Un an après la sortie de « Pretty Woman », Ken Russell déglamorise la prostitution avec le portrait glacial d’une prostituée ordinaire, superbement interprétée par Theresa Russell
Perfect Sense (2011)
Une romance sur fond de pandémie mondiale où les gens perdent leurs sens l’un après l’autre. Au-delà de l’actualité inattendue du sujet dix ans après sa sortie, un film mémorable réalisé par David Mackenzie
Black Smoke Rising / L’amertume des cendres (2012)
Un road movie stylisé sur fond de deuil et de quête de rédemption. Une jolie ambiance bluesy desservie par quelques maladresses et un manque de moyens
Archipelago (2010)
Le deuxième film de Joanna Hogg laisse le spectateur deviner les histoires qui se cachent derrière ses personnages qui sont autant d’îles à la fois proches et si éloignées
Saint Maud (2019)
Une jeune infirmière veut sauver l’âme de sa patiente en fin de vie. Terrifiant et une superbe prestation de Morfydd Clark
His House (2020)
Un drame humain fort sur la trajectoire d’un couple de réfugiés, sous la forme d’un film d’horreur. Un pari audacieux réussi
Unrelated (2007)
Une crise de la quarantaine sous le soleil toscan filmée avec sensibilité, des choix forts et d’excellents acteurs. Mais attention, il faut être patient !
The Chalk Garden / Mystère sur la falaise (1964)
Un mélodrame parfois desservi par quelques choix maladroits mais largement sauvé par son quatuor féminin fort divinement interprété par de grandes dames du cinéma britannique
A Boy Called Dad (2009)
Un film sur le manque de père qui veut trop en faire et tombe dans le misérabilisme avec un personnage central qui en devient irréaliste