Films britanniques des années 60
Ladies Who Do (1963)
Une comédie sociale satirique où des femmes de ménage s’initient à la haute finance pour ne pas se faire expulser de leur quartier
Red, White and Zero (1967)
Trois courts métrages passionnants à différents titres et réalisés par trois des plus grands réalisateurs britanniques des années 60 (Brook, Anderson, Richardson)
You Only Live Twice (1967)
Le cinquième James Bond, celui qui aurait dû être le dernier avec Sean Connery, voulait en mettre plein la vue… et c’est plutôt réussi.
Thunderball / Opération Tonnerre (1965)
Le quatrième Opus de James Bond (en quatre ans !) se démarque par des séances sous-marines. Des requins, mais aussi un peu de lassitude, pointent leur nez
Nightmare (1964)
Un thriller horrifique superbement mis en image par Freddie Francis et qui démontre encore une fois le savoir-faire de la Hammer
The Phantom of the Opera / Le fantôme de l’opéra (1962)
Avec ce remake du Fantôme de l’Opéra, la Hammer signe l’un de ses plus beaux films gothiques mais où l’horreur est secondaire
Return from the Ashes (1965)
Un excellent film noir réalisé par J. Lee Thompson qui bénéficie notamment d’une belle photographie et d’un quatuor d’acteurs hors-pair
It! (1967)
Une déclinaison très « hammerienne » du mythe du Golem avec une apparition rare du londonien Roddy McDowall dans un film britannique
The Shuttered Room / La malédiction des Whateley (1967)
La réalisation assurée de David Greene et l’ambiance tendue sauvent « The Shuttered Room » d’un scénario bancal inspiré très librement de Lovecraft
The Leather Boys (1964)
Un drame audacieux et très réussi, mélangeant biker movie, réalisme social et réflexion sur le couple et l’homosexualité. Un portrait réaliste et juste de la jeunesse britannique du début des années 60
A Man for All Seasons / Un homme pour l’éternité (1966)
Un sublime film justement récompensé par six Oscars dont le meilleur scénario adapté et le meilleur rôle masculin pour le magistral Paul Scofield
The Flesh and the Fiends (1960)
Une excellente version des crimes horrifiques des trafiquants de cadavres Burke et Hare réalisée par John Gilling avec Peter Cushing et Donald Pleasence très en forme. Un classique !
Oscar Wilde (1960)
Un biopic sur les dernières années tragiques d’Oscar Wilde mais l’homme de lettres flamboyant y est étonnement sobre, voire un peu terne.
The Trials of Oscar Wilde / Les procès d’Oscar Wilde (1960)
Un très beau film sur la déchéance d’Oscar Wilde qui, s’il ne fait pas dans la nuance, livre un portrait attachant du grand homme, superbement interprété par Peter Finch
Doctor Faustus (1967)
Une adaptation baroque quasi expérimentale de « Faust » de Christopher Marlowe par un Richard Burton omniprésent et une Elizabeth Taylor sans aucun dialogue
I Start Counting (1969)
Un film complexe sur le passage à l’âge adulte plus qu’un thriller d’exploitation, « I Start Counting » est étonnant et inattendu
The Pirates of Blood River (1962)
Un film de pirates tourné à 100% en Angleterre et sur le sol des vaches, mais qui réussit sans problème à donner le change. Un excellent film d’aventures de la Hammer
Mr Topaze (1961)
La seule réalisation de Peter Sellers est un conte cruel tiré de la pièce de Marcel Pagnol où un professeur naïf finit par devenir le plus froid des escrocs
The Chalk Garden / Mystère sur la falaise (1964)
Un mélodrame parfois desservi par quelques choix maladroits mais largement sauvé par son quatuor féminin fort divinement interprété par de grandes dames du cinéma britannique
Smashing Time (1967)
Une comédie colorée qui touche parfois juste par son regard satirique sur le Swinging London et nous propose de retrouver un bien joli duo : Rita Tushingham et Lynn Redgrave