Films britanniques des années 50
Laxdale Hall (1952)
Une merveilleuse comédie sur une petite communauté d’un village insulaire écossais qui doit faire face aux politiciens londoniens et aux braconniers de Glasgow
Passport to Shame (1958)
Un film criminel brillant, et au casting en or, qui emprunte les codes des films noirs afin de traiter directement et sans ambages de la prostitution
The Truth About Women (1957)
Une excellente comédie signée Muriel Box où l’on se moque des attentes de la société sur ce qui doit être la place intangible de la femme mais aussi de l’homme
The Passionate Stranger / L’étranger amoureux (1957)
Une romcom satirique et ingénieuse entre fantasme hollywoodien et réalité britannique. Une belle réussite signée Muriel Box et co-scénarisée par son mari Sydney
The Headless Ghost (1959)
Quand l’horreur gothique rencontre le Club des Cinq, une production déjà désuète à sa sortie
Ten Seconds to Hell / Tout près de Satan (1959)
Jack Palance démine les bombes encore intactes dans un Berlin en ruine dans une production Hammer sous la direction de Robert Aldrich
Moby Dick (1956)
Entre film d’aventures lyrique et drame métaphysique aux allures shakespeariennes, le souvent mésestimé « Moby Dick » fait partie des classiques signés John Huston
The Last Page (1952)
Un polar de série B, premier film de la collaboration Hammer/Lippert, réalisé par Terence Fisher et transcendé par la présence magnétique de Diana Dors
The Ship That Died of Shame (1955)
Un ancien bateau de guerre est utilisé pour faire de la contrebande mais les événements prennent un tour dramatique. Un film noir original et réussi avec une légère touche de fantastique.
The Wreck Of The Mary Deare / Cargaison dangereuse (1959)
Grosse production de la MGM, un thriller en mer qui souffre de quelques déséquilibres mais bénéficie de belles séquences en mer et d’un casting royal
Cry, the Beloved Country (1951)
Le premier film à dénoncer l’apartheid est un mélodrame fort et juste, filmé en grande partie en Afrique du Sud, avec un casting exceptionnel. Un grand classique injustement méconnu !
The Prisoner/ L’emprisonné (1955)
Un face à face impressionnant entre Alec Guinness et Jack Hawkins, dirigé par Peter Glenville, dénonçant les dogmes idéologiques et religieux (ce qui lui a valu plusieurs bannissements et accusations de parti-pris)
The Teckman Mystery (1954)
L’une des premières, sinon la première, adaptation cinéma d’une série télévisée britannique, est un thriller typique de la guerre froide qui ne brille pas par son originalité
The African Queen / La Reine africaine (1951)
Un film à la hauteur de sa légende, transcendé par ses décors naturels et l’alchimie entre ses deux stars, Humphrey Bogart et Katharine Hepburn
Nowhere to Go / Le criminel aux abois (1958)
Un excellent film noir à l’ambiance très travaillée, le premier film de Seth Holt, et l’avant-dernier film produit par Ealing Studios
The Revenge of Frankenstein (1958)
Une suite au premier Frankenstein produite en un temps record, mais la qualité n’en pâtit pas même si cette fois-ci le succès sera moindre.
Corridors of Blood (1958)
Une description brutale de la misère des quartiers populaires londoniens pendant la période victorienne marquée aussi par la rencontre de deux géants : Boris Karloff et Christopher Lee
The Horse’s Mouth (1958)
Une comédie très réussie et une reflexion sur l’art portée par Alec Guinness qui en signe le scénario et endosse le rôle principal
Another Time, Another Place (1958)
Une romance un peu mélo mais agréable portée par Lara Turner avec un tout jeune Sean Connery dans le rôle de son amant
The Dam Busters / Les briseurs de barrage (1955)
Un film de guerre impressionnant sur l’attaque la plus osée menée par la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale