Films britanniques des années 60
A Funny Thing Happened on the Way to the Forum / Le forum en folie (1966)
Une comédie musicale, un brin hystérique et fourre-tout, qui peut donner le mal de mer. Mais si vous n’avez pas peur de vous noyer dans un déluge de gags, quelques prestations d’acteurs valent le coup.
Rattle of a Simple Man (1964)
Avant la libéralisation des moeurs, ce film est l’un des très rares à parler si ouvertement de sexe à travers l’histoire tragi-comique d’un vieux garçon qui va enfin (ou pas) se déniaiser dans les bras d’une prostituée
The Body Stealers (1969)
Un thriller SF qui a plus de 10 ans de retard et qui fleure bon les années 50. Une production Tigon largement passée inaperçue
The Spy Who Came in from the Cold / Un espion venu du froid (1965)
Un des grands classiques du film d’espionnage, un anti James Bond poussé à l’extrême, où les idéologies, si vides soient-elles, s’entre-choquent et broient impitoyablement l’humain
Ten Little Indians (1965)
Basée sur le classique d'Agatha Christie, une adaptation fidèle malgré le changement de décors et qui bénéficie d'un joli casting. Ten Little Indians (1965) (Les dix petits indiens) Réalisé par George Pollock Ecrit par Peter Yeldham et Harry Alan Towers d'après le...
Dr. Crippen (1963)
Une très belle prestation de Donald Pleasance et une photographie de Nicolas Roeg sauvent-ils un film plombé par une lecture discutable d’un des cas criminels britanniques les plus célèbres du début du XXe siècle ?
Suspect (1960)
Entre drame et thriller, « Suspect » est un film méconnu des frères Boulting. Malgré un pitch intéressant, le film part dans tous les sens. Dommage.
Ladies Who Do (1963)
Une comédie sociale satirique où des femmes de ménage s’initient à la haute finance pour ne pas se faire expulser de leur quartier
Red, White and Zero (1967)
Trois courts métrages passionnants à différents titres et réalisés par trois des plus grands réalisateurs britanniques des années 60 (Brook, Anderson, Richardson)
You Only Live Twice (1967)
Le cinquième James Bond, celui qui aurait dû être le dernier avec Sean Connery, voulait en mettre plein la vue… et c’est plutôt réussi.
Thunderball / Opération Tonnerre (1965)
Le quatrième Opus de James Bond (en quatre ans !) se démarque par des séances sous-marines. Des requins, mais aussi un peu de lassitude, pointent leur nez
Nightmare (1964)
Un thriller horrifique superbement mis en image par Freddie Francis et qui démontre encore une fois le savoir-faire de la Hammer
The Phantom of the Opera / Le fantôme de l’opéra (1962)
Avec ce remake du Fantôme de l’Opéra, la Hammer signe l’un de ses plus beaux films gothiques mais où l’horreur est secondaire
Return from the Ashes (1965)
Un excellent film noir réalisé par J. Lee Thompson qui bénéficie notamment d’une belle photographie et d’un quatuor d’acteurs hors-pair
It! (1967)
Une déclinaison très « hammerienne » du mythe du Golem avec une apparition rare du londonien Roddy McDowall dans un film britannique
The Shuttered Room / La malédiction des Whateley (1967)
La réalisation assurée de David Greene et l’ambiance tendue sauvent « The Shuttered Room » d’un scénario bancal inspiré très librement de Lovecraft
The Leather Boys (1964)
Un drame audacieux et très réussi, mélangeant biker movie, réalisme social et réflexion sur le couple et l’homosexualité. Un portrait réaliste et juste de la jeunesse britannique du début des années 60
A Man for All Seasons / Un homme pour l’éternité (1966)
Un sublime film justement récompensé par six Oscars dont le meilleur scénario adapté et le meilleur rôle masculin pour le magistral Paul Scofield
The Flesh and the Fiends (1960)
Une excellente version des crimes horrifiques des trafiquants de cadavres Burke et Hare réalisée par John Gilling avec Peter Cushing et Donald Pleasence très en forme. Un classique !
Oscar Wilde (1960)
Un biopic sur les dernières années tragiques d’Oscar Wilde mais l’homme de lettres flamboyant y est étonnement sobre, voire un peu terne.