Films britanniques des années 70
Hannie Caulder / Un colt pour trois salopards (1971)
Un chouette western atypique avec un rôle féminin fort, une rareté ! Le film mêle audacieusement les genres, ce qui pourra plaire (ou pas)
Love Thy Neighbour (1973)
Une comédie très années 70, basée sur une sitcom populaire et dont l’humour est basé sur des stéréotypes racistes. Le témoignage d’une époque révolue ?
The Uncanny / Brrr… (1977)
Si vous avez été toujours convaincu que les chats sont des créatures maléfiques, ce film est fait pour vous ! Un bon exemple tardif de film d’horreur à sketches
Carry on Emmannuelle (1978)
Franchise comique basée sur les gags sexuels implicites, les « Carry On » font un bide en voulant parodier le gros succès érotique de l’époque
A Day at the Beach / Un jour sur la plage (1970)
Un film oublié, scénarisé et co-produit par Roman Polanski, qui a une place particulière dans son oeuvre et sa vie personnelle. Sombre et douloureux mais empreint de la poésie du désespoir
Dark Places / Le manoir des fantasmes (1974)
Une curiosité, ce petit thriller horrifique un peu désuet se démarque quand même par une réalisation assurée de Don Sharp et un casting cinq étoiles
Blooomfield (1970)
Unique réalisation de Richard Harris, « Bloomfield » est une comédie dramatique où Harris joue le rôle d’un footballer en fin de carrière
The Ballad of Tam Lin (1971)
Inspiré d’une ballade du folklore écossais, un triangle amoureux malsain qui vire vers l’horreur, avec la légendaire Ava Gardner !
Legend of the Witches (1970)
Un documentaire souvent complaisant mais assez fascinant sur la sorcellerie telle qu’elle était vue et pratiquée par le « roi des sorciers », Alex Sanders
Die Screaming Marianne (1971)
Un thriller déséquilibré mais pas inintéressant réalisé par le fameux Pete Walker avec Susan George et Leo Genn
BlueBlood (1974)
Une critique de la décadence de l’aristocratie et du système de classes version seventies, un drame qui penche involontairement vers la comédie en tentant d’instaurer un climat horrifique
Frankenstein and the Monster from Hell (1974)
Un Frankenstein à l’ancienne qui voit le retour de Terence Fisher et de Peter Cushing. Un beau chant du cygne pour le dernier Hammer gothique, désormais dépassé
Madhouse (1974)
Longtemps délaissé par le public et la critique, « Madhouse » mérite bien mieux que les a priori et jugements hâtifs dont il fut victime, résultat d’une production chaotique
All Coppers Are… (1972)
Entre drame social, romance cruelle et film criminel, « All Coppers Are… » semble également hésiter entre une approche old school et moderne. Un résultat inégal mais intéressant
Whoever Slew Auntie Roo? / Mais qui a tué tante Roo ? (1972)
Un thriller horrifique qui s’inspire du conte des frères Grimm « Hansel et Gretel » avec Shelley Winters en mère dévastée aux obsessions pas très saines
The Fiend (1972)
Un thriller horrifique très seventies avec ses meurtres de jeunes femmes dénudées mais aussi une dénonciation des sectes chrétiennes et un casting hors-pair
Malachi’s Cove / La crique de Malachi (1973)
Un joli drame porté par le duo touchant entre Donald Pleasence et Veronica Quilliga, seuls face à l’adversité de la nature et des hommes
The Abominable Dr. Phibes / L’Abominable Docteur Phibes (1971)
Une comédie horrifique baroque avec Vincent Price dans l’un de ses rôles européens les plus célèbres de l’ingénieux et macabre Dr. Phibes
The Romantic Englishwoman / Une anglaise romantique (1975)
Une romance dramatique de Joseph Losey qui dresse un très beau portrait de femme, magnifiquement interprété par Glenda Jackson
The House That Dripped Blood / La maison qui tue (1971)
Le grand retour d’Amicus à l’anthologie horrifique est marqué par un humour cynique et réjouissant ainsi que la présence d’un très beau casting