Review of: The Uncanny
Horreur:
Denis Héroux / Michel Parry

Reviewed by:
Rating:
3
On 26 février 2024
Last modified:27 février 2024

Summary:

Si vous avez été toujours convaincu que les chats sont des créatures maléfiques, ce film est fait pour vous ! Un bon exemple tardif de film d'horreur à sketches

Si vous avez été toujours convaincu que les chats sont des créatures maléfiques, ce film est fait pour vous ! Un bon exemple tardif de film d’horreur à sketches

The Uncanny (1977)

(Brrr…)

Réalisé par Denis Héroux

Ecrit par Michel Parry

Avec Peter Cushing, Ray Milland, Joan Greenwood, Donald Pleasence, Samantha Eggar, Roland Culver…

Direction de la photographie : Harry Waxman / Production design : Wolf Kroeger et Harry Pottle / Montage : Michel Guay, Keith Palmer et Peter Weatherley / Musique : Wilfred Josephs

Produit par René Dupont, Claude Héroux et Milton Subotsky pour Cinévidéo et The Rank Organisation

89mn

UK / Canada

Alors que la société de production Amicus vit ses dernières heures, l’un de ses co-fondateurs, l’Américain installé à Londres, Milton Subotsky continue à produire des films d’horreur porte-manteau (ou film à sketches) qui ont fait la gloire de la plus connue des concurrents de Hammer (Dr. Terror’s House of Horrors, Asylum,…).

« The Uncanny » reprend donc une formule bien installée même si elle commence à s’épuiser en cette fin des années 70. Ici trois histoires sont racontées avec un fil rouge porté par la star du genre. Peter Cushing interprète Wilbur, un écrivain qui a rendez-vous avec un éditeur Frank Richards (Ray Milland) afin de le convaincre de publier son livre qui a pour ambition de prévenir l’humanité du danger mortel incarné par les… chats ! Afin de convaincre l’éditeur sceptique, Wilbur raconte trois des cas rapportés et documentés dans son livre.

« The Uncanny » est un film irregardable pour les personnes atteintes d’ailurophobie (peur de nos félins plus ou moins domestiqués). L’idée d’un film d’horreur construit autour de chats « ordinaires » peut sembler farfelu aux autres. Pourtant il faut bien avouer que les deux premières histoires surtout sont glaçantes et assez graphiques. La troisième histoire qui se passe durant un tournage d’un film d’horreur, est plus parodique.

Le Québécois Dénis Héroux (à la réalisation) et le belge Michel Parry (au scénario) font un travail tout à fait honnête. Le casting comporte son lot habituel de stars âgées (Ray Milland et Joan Greenwood). On notera également la présence de Roland Culver qui était au générique d’un certain « Dead of Night » (1945), le film fondateur du genre en Grande Bretagne, celle de Donald Pleasance (également un habitué du genre) dans un rôle où il semble parodier Laurence Olivier et Samantha Eggar dans celle d’une starlette écervelée.

Enfin, notons que le film a été tourné entre le Québec et les studios Pinewood en Angleterre. Les histoires se déroulent à des époques et dans des lieux distincts. Le fil rouge du film se déroule ainsi à Montréal en 1977, la première histoire à Londres en 1912, la deuxième dans la campagne québécoise en 1975 et la troisième à Hollywood en 1936.