Films britanniques des années 70
Killer’s Moon (1978)
Un slasher à l’anglaise fauché et complètement raté. La seule curiosité du film est une vraie héroïne, une chienne à trois pattes qui se prénomme Hannah
Night Hair Child (1972)
Un thriller seventies sur un enfant pas si innocent et sa confrontation avec sa jeune et séduisante belle mère. Un duel malsain assez terrifiant !
The Asphyx / L’esprit de la mort (1972)
Trop d’improbabilités psychologiques gâchent une belle ambiance gothique victorienne où la passion de l’époque pour les images et la mort s’entrecroisent
The Legacy (1978)
Une tentative ratée de marcher sur les pas de « The Omen » mais un whodunit à la Agatha Christie plaisant avec une touche d’horreur
When Eight Bells Toll / Commando pour un homme seul (1971)
Un film d’action qui vous permet de découvrir Anthony Hopkins en sous-James Bond vaut son pesant de cacahuètes. Et vous aurez droit en bonus à de très belles images de la côte écossaise
Zardoz (1974)
Longtemps considéré comme un pur nanar, « Zardoz » est pourtant une fable philosophique pessimiste qui mérite d’être prise au sérieux et reste le film le plus personnel de John Boorman
The Triple Echo (1972)
Un drame psychologique intrigant mais pas toujours crédible, malgré un beau trio d’acteurs, où un déserteur doit se faire passer pour la soeur de la femme qu’il aime.
Satan’s Slave (1976)
Le premier film d’exploitation horrifique de Norman J. Warren est une fort sympathique variation sur le thème de la sorcellerie
The Night Digger (1971)
Une ambiance malsaine parfaitement maitrisée, un casting porté par Patricia Neale et Pamela Brown. Aujourd’hui encore la moralité trouble de cette histoire fait son effet
Endless Night (1972)
Un thriller porté par une belle ambiance et le trio Hayley Mills, Hywel Bennett et Britt Ekland. Le dernier film écrit et réalisé par Sidney Gilliat
Terror (1978)
Du grand n’importe quoi horrifique assez jouissif qui lorgne vers les gialli et Argento mais rend aussi hommage à la Hammer
Prey / Prey, le zombie venu d’ailleurs (1977)
Un film d’horreur/SF au budget minuscule mais plutôt bien fichu où un trio improbable s’affronte. Deux monstres, une jeune femme naïve, qui va gagner ?
The Man Who Would Be King (1975)
Un film d’aventures cruel et magistral où excellent Michael Caine et Sean Connery sous l’oeil aiguisé de John Huston
The Playbirds (1978)
La star britannique du porno des années 70, Mary Millington, trouve son meilleur rôle dans un film criminel et érotique surprenant par sa noirceur
Radio On (1979)
Un road movie contemplatif et sombre où un DJ londonien part à Bristol pour tenter de comprendre la mort de son frère, faisant plusieurs rencontres sur le chemin
Joseph Andrews (1977)
Tony Richardson revient à la comédie picaresque dans le pur style de « Tom Jones » pour notre plus grand bonheur
Long Shot (1978)
Comment faire un film indépendant à la fin des années 70 en Grande-Bretagne ? Une satire réjouissante du milieu du cinéma avec des grands noms au générique (Wenders, Boorman, Frears,…)
Pulp / Retraite mortelle (1972)
Un an après « Get Carter », Mike Hodges et Michael Caine nous proposent une comédie criminelle à l’humour très noir
Come Play with Me (1977)
L’un des plus grands succès des années 70 au Royaume-Uni est une comédie érotique à tout petit budget, dont la star Mary Millington n’est présente que quelques minutes à l’écran
Black Joy (1977)
Une comédie sur la communauté jamaïcaine du quariter de Brixton à Londres. Léger mais pas sans arrière pensée sociale et politique. Une jolie réussite !