Review of: Settlers

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3
On 4 décembre 2021
Last modified:4 décembre 2021

Summary:

Un western SF à l'image de ses décors naturels, d'une beauté glaciale et mélancolique où les signes de vie sont presque des anomalies

Un western SF à l’image de ses décors naturels, d’une beauté glaciale et crépusculaire où les signes de vie sont presque des anomalies

Settlers (2021)

(Life on Mars)

Ecrit et réalisé par Wyatt Rockefeller

Avec Sofia Boutella, Ismael Cruz Cordova, Brooklynn Prince, Nell Tiger Free, Jonny Lee Miller,,…

Direction de la photographie : Willie Nel / Production design : Noam Piper / Montage : Johnny Daukes / Musique : Nitin Sawhney

Produit par Julie Fabrizio, Joshua Horsfield et Johan Kruger pour Brittle-Star Pictures, Film Constellation et Jericho Motion Pictures

Drame / Thriller / SF

103mn

UK / Afrique du Sud

Reza (Jonny Lee Miller) et Ilsa (Sofia Boutella), des colons terriens, vivent avec leur fille Remmy (Brooklynn Prince) seuls dans un campement isolé sur Mars. Mais Jerry (Ismael Cruz Cordova), le fils de l’ancien propriétaire, débarque et une fusillade s’ensuit. Reza est tué et Jerry s’installe, tout en promettant la sécurité à Ilsa. La cohabitation ne va pas s’avérer facile.

Dans un futur non déterminé, les Terriens partent coloniser Mars. Mais les conflits viennent à bout de la population martienne, et le campement où Reza et Ilsa se sont installés est l’un des derniers qui fonctionnent encore, et ils doivent se battre pour ne pas être envahis par d’autres survivants.

Le monde extérieur n’existe que dans les echos de ceux qui racontent la vie d’avant. Le campement en plein désert rocailleux est entouré d’une bulle protectrice qui permet d’y survivre. Pour la petite Remmy qui ne connait que cette bulle, la vie est bien monotone. Survivra-t-elle, connaitra-t-elle un jour autre chose ?

« Settlers » est un western SF contemplatif et crépusculaire, rythmé par quelques accès de violence qui ne résolvent rien. La nature humaine y est bien sombre et le film dégage un air de fin du monde. C’est le genre de film dans lequel il faut se laisser porter, qui rend mélancolique ceux qui sont sensibles à sa beauté empoisonnée et glacée.

Les décors sont simples mais beaux, les paysages rocailleux de l’Afrique du Sud bien exploités et d’une beauté terrifiante, la photographie est superbe et les acteurs sont tous excellents. On aurait juste aimé que pour son premier film l’américain Wyatt Rockefeller rajoute un peu de vie et de chaleur dans son film, beau mais terriblement froid. Et c’est pas l’ajout d’un petit robot utilitaire et muet, meilleur ami de Remmy, qui suffit à réchauffer l’atmosphère.