Films dramatiques britanniques
Brothers and Sisters (1980)
Entre drame et thriller, voici un film audacieux sur le plan formel et consistant sur le fond. Brillant !
Mandy (1952)
Un très beau drame émouvant sur une petite fille sourde et muette qui, après des années d’enfermement dans le cocon familial, va apprendre à s’ouvrir aux autres malgré les déchirements, les doutes et les difficultés de ceux qui l’entourent.
Herostratus (1967)
Un drame expérimental, longtemps oublié, qui dénonce avec efficacité et une véritable science du montage l’égocentrisme de la société moderne.
80.000 suspects (1963)
Une observation quasi clinique sur l’amour qui s’étiole avec en toile de fond une crise sanitaire. Une étrange non romance !
Made (1972)
Un beau portrait d’une jeune femme, incarnée par la mythique Carol White, proie d’un entourage qui s’octroie le droit de décider de ses besoins et désirs à sa place. Une réflexion amère sur la solitude et sur les relations hommes-femmes.
England Is Mine (2017)
Un biopic sur le chanteur des Smiths qui n’en est pas vraiment un. Désespoir et solitude dans le Manchester de la fin des années 70 !
Sid & Nancy / Sid and Nancy (1986)
Une romance sous héroïne qui raconte l’auto destruction d’un couple devenu mythique. Une jolie prestation de Gary Oldman mais quelques partis pris dérangeants.
The Wind That Shakes the Barley / Le vent se lève (2006)
Première palme d’Or méritée pour Ken Loach, « Le vent se lève » est une relecture engagée et sans fard de la guerre d’indépendance irlandaise (1919-1921).
Our Mother’s House (1967)
Un drame poignant, mais sans pathos, sur sept frères et soeurs dont la jeunesse est volée par la mort de leur mère, puis par les actes d’un « père » indigne
Silver Dream Racer (1980)
Un homme et sa moto. Un film pas désagréable mais trop mal fichu pour marquer les esprits. Dommage car le casting est assez sympathique.
A Gentle Gunman / Un si noble tueur (1952)
Un drame sur fond de conflit en Irlande du Nord. Un film noir qui prend fait et cause pour l’humain contre le politique.
Esther Waters (1948)
Une romance qui aurait pu virer au mélodrame le plus facile mais qui finalement vaut bien mieux que sa triste réputation !
The Spanish Gardener / Le jardinier espagnol (1956)
Un diplomate (interprété par le génial Michael Hordern), blessé sur plan personnel et professionnel, est jaloux de l’amitié de son fils avec un jardinier.
So Long at the Fair / Si Paris l’avait su (1950)
Un bon thriller avec Jean Simmons et Dirk Bogarde qui plonge le spectateur dans un Paris hostile, en pleines festivités de l’exposition universelle.
Midnight Express (1978)
Film carcéral mythique, « Midnight Express », s’il n’est pas des plus subtiles, reste toujours aussi brutal et oppressant. Culte.
A Tale of Two Cities / Sous la terreur (1958)
Une adaptation plutôt réussie d’un roman de Dickens où Dirk Bogarde excelle en anti-héros qui trouve la rédemption en se sacrifiant par amour
The Reckoning (1970)
Un excellent thriller sombre et puissant sur un catholique irlandais, qui a fait carrière dans les affaires à Londres en étant arriviste et violent. Il revient dans sa ville natale, Liverpool, pour venger l’assassinat de son père
Campbell’s kingdom / La vallée de l’or noir (1957)
Un film d’aventures à l’intrigue et aux personnages bien trop simplistes et caricaturaux. Un gâchis avec un casting en or dont Dirk Bogarde et Stanley Baker.
Hunted / Rapt (1952)
Un film noir de bonne facture autour d’un duo de fugitifs improbable : un marin qui a tué par amour et un orphelin qui pense avoir incendié la maison de ses parents adoptifs !
Boys in Brown (1949)
Un film sur la délinquance juvénile qui prend la défense… des maisons de correction. Au moins, c’est original !