Films britanniques des années 60
Night of the Eagle / Brûle, sorcière, brûle! (1962)
Une histoire de sorcellerie dans l’Angleterre des années 60. Un film d’horreur réussi à l’ambiance gothique bien restituée.
Mummy’s Shroud / Dans les griffes de la momie (1967)
Dernier film de la Hammer tourné aux Studios de Bray, quelques personnages bien brossés compensent une intrigue paresseuse
The Liquidator / Le liquidateur (1965)
Une énième parodie James Bondienne, mais plus sérieuse et qualitative que la moyenne du genre
Otley (1969)
Une comédie d’espionnage réussie avec un Tom Courtenay très en forme. On est loin de la pochade parodique de James Bond et c’est tant mieux !
Sammy Going South (1963)
Un film d’aventures qui suit le voyage initiatique éprouvant et émouvant d’un jeune garçon propulsé dans la sauvagerie du monde suite au décès de ses parents
Herostratus (1967)
Un drame expérimental, longtemps oublié, qui dénonce avec efficacité et une véritable science du montage l’égocentrisme de la société moderne.
80.000 suspects (1963)
Une observation quasi clinique sur l’amour qui s’étiole avec en toile de fond une crise sanitaire. Une étrange non romance !
Unearthly Stranger (1963)
Un film de SF horrifique parano dans la lignée des Quatermass, sans grands moyens mais avec une atmosphère assez réussie.
Our Mother’s House (1967)
Un drame poignant, mais sans pathos, sur sept frères et soeurs dont la jeunesse est volée par la mort de leur mère, puis par les actes d’un « père » indigne
Hot Enough for June / X 13 agent secret (1964)
L’une des toutes premières parodies de James Bond, « Hot Enough for June » est une comédie romantique divertissante avec des bouts de thriller
Sebastian (1968)
Une romance qui a pour originalité de se dérouler dans le départment de codage des services secrets britanniques durant les swinging sixties !
The Mind Benders (1963)
Une expérience sur la privation des sens tourne mal. Un drame basé sur des expériences scientifiques réelles. Déséquilibré mais intrigant.
Conspiracy of Hearts (1960)
Un mélodrame en temps de guerre convaincant où des enfants juifs sont exfiltrés d’un camp près de Florence par des nonnes. Une dernière partie poignante
Sons and Lovers / Amants & fils (1960)
Un beau mélodrame en pays minier où un jeune homme peine à s’émanciper du poids de l’amour maternel et a aimer d’autres femmes.
Dracula Has Risen from the Grave / Dracula et les femmes (1968)
Un Dracula convenable mais très old school où Terence Fisher laisse sa place à Freddie Francis. Christopher Lee lui a toujours les crocs
Lord Jim (1965)
Un somptueux film d’aventures autour d’un anti-héros en quête d’une seconde chance. Ce film maudit, détesté à sa sortie, en mérite bien une !
The Day the Earth Caught Fire / Le jour où la Terre prit feu (1961)
Film pré-apocalyptique au ton adulte et l’un des meilleurs films de SF britannique des années 60
The Singer Not the Song / Le cavalier noir (1961)
Un western européen iconoclaste et audacieux où Dirk Bogarde est transformé en icône gay et tombe amoureux d’un prêtre catholique !
The Naked Runner (1967)
Un thriller qui a de la personnalité mais inégal et qui souffre de la comparaison inévitable avec le chef d’oeuvre de Sidney J. Furie « The Ipcress File »
Heavens Above! (1963)
Une brillante comédie qui saborde le matérialisme individualiste et l’hypocrisie religieuse. Bref, 50 ans plus tard, le sujet du film est toujours d’une brûlante actualité !