Films dramatiques britanniques
When the Lights Went Out (2012)
Basé sur des faits réels et conçu par un membre de la famille victime du poltergeist « le plus violent d’Angleterre ». Entre film d’horreur et drame social à l’anglaise, un mélange étonnant mais qui fonctionne assez bien.
Under the Skin (1997)
Avec son unique film à ce jour, Carine Adler signe un portrait poignant de deux soeurs qui doivent faire face au décès soudain de leur mère
Cleft Lip / Bec de lièvre (2018)
Un drame indépendant qui tente de moderniser l’histoire d’Oedipe Roi de Sophocle. Ambitieux mais pas toujours très convainquant
The Raven on the Jetty / Le corbeau sur la jetée (2015)
Un drame contemplatif et intimiste où un enfant silencieux depuis la rupture de ses parents, passe son premier week-end avec son père dans une ferme isolée
The Kindred (2021)
Un thriller bien fichu avec de petites doses horrifiques et fantastiques, porté par la performance de son actrice principale, April Pearson
Let Me In / Laisse-moi entrer (2010)
Deux excellents jeunes acteurs transcendent ce drame horrifique et mélancolique où le vampirisme est une métaphore du passage à l’âge adulte.
The Girl in a Swing (1988)
Une romance passionnée qui vire au cauchemar avec de subtiles touches fantastiques, érotiques et horrifiques. Sûrement le meilleur film de Gordon Hessler avec une Meg Tilly sublime
Settlers (2021)
Un western SF à l’image de ses décors naturels, d’une beauté glaciale et mélancolique où les signes de vie sont presque des anomalies
The Leather Boys (1964)
Un drame audacieux et très réussi, mélangeant biker movie, réalisme social et réflexion sur le couple et l’homosexualité. Un portrait réaliste et juste de la jeunesse britannique du début des années 60
Possum (2018)
Un drame horrifique puissant à l’ambiance très travaillée. Le premier film de Matthew Holness est une belle réussite, déstabilisante mais portée par l’acteur Sean Harris, une photographie et une musique remarquables
The Guard of Auschwitz / L’officier d’Auschwitz (2018)
Un film qui prend un pari ambitieux (nous montrer Auschwitz par le regard d’un garde nazi) mais qui échoue à cause de son son manque de moyens et de talents
The Feast (2021)
Un drame tendu en gallois qui se déroule lors d’un diner et vire au folk horror terrifiant sur le thème du choc entre traditions et modernité. Une belle surprise !
Boiling Point / The Chef (2021)
Un cauchemar en cuisine filmé en un long plan séquence. Un sacré exercice de style qui vous montre, sans fard, les dessous de la restauration
A Man for All Seasons / Un homme pour l’éternité (1966)
Un sublime film justement récompensé par six Oscars dont le meilleur scénario adapté et le meilleur rôle masculin pour le magistral Paul Scofield
Fanny by Gaslight (1944)
Un mélodrame classique mais réussi de Gainsborough où une jeune femme doit affronter un ennemi démoniaque (James Mason) et les drames de la vie pour s’en sortir
Small City (2021)
Un premier film assez réussi sur l’amitié improbable entre deux êtres perdus exploités par le même truand dans un Londres crépusculaire
The Doctor and the Devils (1985)
Quatrième adaptation des aventures criminelles de Burke et Hare, le film penche vers le drame historique, filmé avec rigueur par Freddie Francis et profitant d’un beau casting
Mute (2018)
Un thriller SF correct mais à l’ambiance pompée sur Blade Runner. Trop paresseux pour être totalement convaincant
The Reckoning / Sorcière (2020)
Neil Marshall nous sert un drame horrifique gentiment féministe mais peu crédible qui s’adresse surtout aux adolescents ou jeunes adultes pas trop regardants
The Souvenir (2019)
Joanna Hogg livre un portrait de romance toxique en conservant son style personnel, exigeant pour le spectateur