Films britanniques des années 80
The Lonely Passion of Judith Hearne (1987)
Portrait terrible d’une femme rongée par la solitude, l’un des plus beaux rôles de Maggie Smith et dernier film réalisé par le grand Jack Clayton
North Sea Hijack / Les loups de Haute Mer (1980)
Un divertissement sympathique malgré le manque d’action grâce aux comédiens et à une touche d’humour bienvenue
The Lair of the White Worm / Le repaire du ver blanc (1988)
Un film d’horreur adapté de Bram Stoker et réalisé par Ken Russell ? Malheureusement le résultat vire vers le grotesque
Don’t Open It Till Christmas (1984)
Un slasher des années 80 où des Pères Noël se font massacrer par un mystérieux psychopathe dans les rues de Londres.
Eat the Rich (1987)
Une farce sociale punk et anarchiste s’il en est, dont le titre est à prendre au premier degré. Avec en plus un casting rock’n’roll !
Gothic (1986)
L’horreur gothique revisitée. Flamboyant, morbide, grotesque, malsain, pervers, hystérique et métaphysique. Du pur Ken Russell
Champions (1984)
Le récit véridique d’un jockey qui a vaincu le cancer pour remporter la plus prestigieuse course à obstacles, le Grand National. Une prestation mémorable de John Hurt
Shanghai Surprise (1986)
L’un des couples les plus célèbres d’Hollywood (Madonna et Sean Penn) dans un film d’aventures à la Indiana Jones…. mais surtout l’un des plus gros flops des années 80 !
Brimstone & Treacle (1982)
Un homme rongé par la cuplabilité face à sa fille réduite à l’état de légume se fait titiller par le diable en personne ! Un drame fort et provocant tiré d’un téléfilm de la BBC interdit d’écran pendant onze ans !
The Killing Fields / La déchirure (1984)
Une histoire d’amitié très forte entre deux hommes sur fond de génocide, « The Killing Fields » n’est pas un modèle de subtilité, mais reste d’une efficacité imparable
Who Dares Wins / Commando (1982)
Un film d’action manichéen, hommage aux formes spéciales britaniques, mais diablement efficace
Eureka (1983)
Une méditation sur le sens de la vie par Nicolas Roeg, c’est violent, beau et déroutant. Un casting en or pour une oeuvre maudite.
Slayground / Le tueur de l’ombre (1983)
Un thriller reçu froidement à l’époque mais qui bénéficie d’une atmosphère intéressante
Betrayal / Trahisons conjugales (1983)
Une relation adultère disséquée avec un brin de cruauté par Harold Pinter. Un trio d’acteurs épatant mais une réalisation paresseuse
Comfort and Joy (1984)
Une excellente comédie douce amère sur la crise de la quarantaine avec un Bill Paterson impeccable.
The Eye of Satan (1988)
Un nanar intérsidéral, tourné à Manchester par l’incroyable Cliff Twemlow pour le marché des vidéo-clubs. Jouissif !
When the Wind Blows / Quand souffle le vent (1986)
L’apocalypse nucléaire vue à travers les yeux d’un vieux couple isolé dans la campagne anglaise. Un film d’animation très émouvant qui mérite d’être (re)découvert
Memoirs of a Survivor / Mémoires d’une survivante (1981)
Une dystopie souvent déstabilisante par son opacité et sa narration fragmentée mais malgré tout fascinante.
Hawk the Slayer / Voltan le barbare (1980)
Un nanar sidérant devenu culte. Avec en tête d’affiche un Jack Palance déguisé en Dark Vador médiéval. Rien que pour ça…
Wish You Were Here / Too Much ! (1987)
Un joli portrait d’une jeune fille atypique, interprété avec brio et incandescence par Emily Lloyd, dont c’est la première apparition à l’écran