Films britanniques des années 80
Clockwise (1986)
Un film conçu sur mesure pour l’un des plus grands acteurs comiques de sa génération, John Cleese, qui s’en donne à coeur joie.
Straight to Hell (1987)
« Straight to Hell » est un western punk et culte, où Cox rend hommage à l’un de ses maitres Sergio Leone tout en s’amusant comme un petit fou.
Brothers and Sisters (1980)
Entre drame et thriller, voici un film audacieux sur le plan formel et consistant sur le fond. Brillant !
How to Get Ahead in Advertising (1989)
Une satire réussie du milieu de la publicité et de la consommation de masse qui se démarque grâce à son virage osé vers le fantastique et une prestation hallucinée de Richard E. Grant.
Sid & Nancy / Sid and Nancy (1986)
Une romance sous héroïne qui raconte l’auto destruction d’un couple devenu mythique. Une jolie prestation de Gary Oldman mais quelques partis pris dérangeants.
Silver Dream Racer (1980)
Un homme et sa moto. Un film pas désagréable mais trop mal fichu pour marquer les esprits. Dommage car le casting est assez sympathique.
A Private Function / Porc Royal (1984)
Une comédie sur le rationnement où un porc devient l’enjeu d’une guerre sociale entre les notables d’un village et un modeste représentant de la classe moyenne
Handgun (1984)
Tony Garnett signe une approche originale d’un genre rabattu, le revenge movie. Un film fort qui s’interroge également sur la fascination américaine pour les armes à feu
Track 29 (1988)
Un film pervers sur la folie, filmé par l’un des cinéastes britanniques les plus excentriques, Nicolas Roeg
White of the Eye (1987)
Donald Cammell signe un thriller horrifique qui emprunte au Giallo mais y rajoute une touche lynchéene et existentielle.
Voice Over (1981)
Un film sur la folie d’un homme qui se réfugie dans les paroles pour noyer son angoisse. Bancal et hermétique, mais avec des fulgurances.
Billy the Kid and the Green Baize Vampire (1987)
Comédie musicale improbable où s’affrontent deux champions de snooker excentriques (un cow-boy et un vampire) ! Un OFNI signé Alan Clarke.
Loophole (1981)
Une histoire de braquage assez classique sauvée par la rencontre de deux grands acteurs Albert Finney et Matin Sheen.
Prostitute (1980)
Un portrait, sans glamour ni pathos, qui se veut réaliste de la prostitution à la fin des années 70. Mi-documentaire, mi-drame social, « Prostitute » offre un plaidoyer assez efficace pour la légalisation.
Time Bandits / Bandits, bandits (1981)
Premier grand film de Terry Gilliam en solo qui démontre ici que sa créativité visuelle peut se marier avec une intrigue, si loufoque soit-elle.
Morons from Outer Space (1985)
Une comédie SF qui propose quelques bons moments de satire, mais dont l’écriture est trop paresseuse pour convaincre
Yellowbeard / Barbe d’or et les pirates (1983)
Parodie de film de pirate ratée malgré les génies comiques à l’écran et à l’écriture. Rageant !
My Beautiful Laundrette (1985)
Deux jeunes homosexuels en marge de la société pendant les années Thatcher tentent de s’en sortir. Leur combat est-il perdu d’avance ?
Bullshot Crummond (1983)
Une comédie nerveuse où les valeurs de l’empire britannique en prennent pour leur grade.
Defence of the Realm (1986)
Defence of the Realm (1986), un thriller paranoïaque honorable mais un peu confus. L’un des premiers rôles conséquents de Gabriel Byrne.