Films dramatiques britanniques
Boiling Point / The Chef (2021)
Un cauchemar en cuisine filmé en un long plan séquence. Un sacré exercice de style qui vous montre, sans fard, les dessous de la restauration
A Man for All Seasons / Un homme pour l’éternité (1966)
Un sublime film justement récompensé par six Oscars dont le meilleur scénario adapté et le meilleur rôle masculin pour le magistral Paul Scofield
Fanny by Gaslight (1944)
Un mélodrame classique mais réussi de Gainsborough où une jeune femme doit affronter un ennemi démoniaque (James Mason) et les drames de la vie pour s’en sortir
Small City (2021)
Un premier film assez réussi sur l’amitié improbable entre deux êtres perdus exploités par le même truand dans un Londres crépusculaire
The Doctor and the Devils (1985)
Quatrième adaptation des aventures criminelles de Burke et Hare, le film penche vers le drame historique, filmé avec rigueur par Freddie Francis et profitant d’un beau casting
Mute (2018)
Un thriller SF correct mais à l’ambiance pompée sur Blade Runner. Trop paresseux pour être totalement convaincant
The Reckoning / Sorcière (2020)
Neil Marshall nous sert un drame horrifique gentiment féministe mais peu crédible qui s’adresse surtout aux adolescents ou jeunes adultes pas trop regardants
The Souvenir (2019)
Joanna Hogg livre un portrait de romance toxique en conservant son style personnel, exigeant pour le spectateur
The Happy Prince (2018)
Rupert Everett, habité par le rôle, nous livre un portrait intime et sombre des dernières années de la vie d’Oscar Wilde
Wilde (1997)
Un biopic convaincant d’Oscar Wilde qui se consacre comme ses prédécesseurs à ses dernières années et au scandale qui le fit tomber de son piédestal. Stephen Fry y trouve sans surprise son plus grand rôle
Oscar Wilde (1960)
Un biopic sur les dernières années tragiques d’Oscar Wilde mais l’homme de lettres flamboyant y est étonnement sobre, voire un peu terne.
The Trials of Oscar Wilde / Les procès d’Oscar Wilde (1960)
Un très beau film sur la déchéance d’Oscar Wilde qui, s’il ne fait pas dans la nuance, livre un portrait attachant du grand homme, superbement interprété par Peter Finch
Doctor Faustus (1967)
Une adaptation baroque quasi expérimentale de « Faust » de Christopher Marlowe par un Richard Burton omniprésent et une Elizabeth Taylor sans aucun dialogue
Waterloo Road (1945)
Un bon mélodrame sur fond de Londres dévasté par le blitz et signé Sidney Gilliat avec des « jeunots » déjà célèbres John Mills et Stewart Granger
Rembrandt (1936)
La seconde et dernière collaboration entre Alexander Korda et Charles Laughton est une jolie réussite cinématographique et une belle réflexion sur le statut d’artiste
Cal (1984)
Une romance trouble sur fond des événements en Irlande du Nord. Un film remarquable et touchant à redécouvrir
A Month in the Country (1987)
Un beau film qui traite de la première guerre mondiale avec une subtilité rarement vue à l’écran et interprété avec sensibilité par des jeunes acteurs prometteurs
Ammonite (2020)
Un drame contemplatif et rugueux qui met en scène une aventure lesbienne sur la côte du Devon au milieu du XIXe siècle
The Father (2020)
Un premier film réussi du dramaturge français Florian Zeller. Un sujet éprouvant mais traité avec sensibilité et magnifié par les prestations d’Anthony Hopkins et Olivia Colman
Whore (1991)
Un an après la sortie de « Pretty Woman », Ken Russell déglamorise la prostitution avec le portrait glacial d’une prostituée ordinaire, superbement interprétée par Theresa Russell