Films britanniques des années 2010
The Souvenir (2019)
Joanna Hogg livre un portrait de romance toxique en conservant son style personnel, exigeant pour le spectateur
The Happy Prince (2018)
Rupert Everett, habité par le rôle, nous livre un portrait intime et sombre des dernières années de la vie d’Oscar Wilde
Ex Machina (2014)
Une première réalisation réussie pour le scénariste Alex Garland. Un très bon huis clos SF sur le thème de l’intelligence artificielle
Perfect Sense (2011)
Une romance sur fond de pandémie mondiale où les gens perdent leurs sens l’un après l’autre. Au-delà de l’actualité inattendue du sujet dix ans après sa sortie, un film mémorable réalisé par David Mackenzie
Black Smoke Rising / L’amertume des cendres (2012)
Un road movie stylisé sur fond de deuil et de quête de rédemption. Une jolie ambiance bluesy desservie par quelques maladresses et un manque de moyens
Archipelago (2010)
Le deuxième film de Joanna Hogg laisse le spectateur deviner les histoires qui se cachent derrière ses personnages qui sont autant d’îles à la fois proches et si éloignées
Saint Maud (2019)
Une jeune infirmière veut sauver l’âme de sa patiente en fin de vie. Terrifiant et une superbe prestation de Morfydd Clark
Benny Loves You / Benny t’aime très fort (2019)
Une comédie gore irrésistible avec son doudou serial killer très convaincant. Un excellent premier film signé Karl Holt (qui a presque fait le film tout seul)
The Good Liar / L’art du mensonge (2019)
Un thriller ambitieux qui vire au grotesque. Mais quel duo à l’écran : Helen Mirren et Ian McKellen !
Under the Shadow (2016)
Un film d’horreur qui dresse un portrait d’une société iranienne de la fin des années 80 en pleine turbulence où les femmes sont les premières cibles. Une belle surprise
Black Death (2010)
Voici un drame historique et horrifique bien fichu où la cruauté des hommes est bien pire que celle de la peste noire !
Cleanskin / Menace d’État (2012)
Un thriller paranoïaque sur le terrorisme et les doubles jeux. L’intrigue n’est pas toujours 100% convaincante mais on profite d’un excellent casting et d’une réalisation efficace
Citadel (2012)
Un film de terreur urbaine sur fonds de cités décaties. Un bon casting et une première réalisation assurée compensent un petit budget et quelques maladresses
The Dead (2010)
Un film de zombie à petit budget et lambda des frères Ford, qui se prend un peu trop au sérieux, mais qui sait profiter des somptueux paysages africains
Fanny Lye Deliver’d (2019)
Un western dans la campagne anglaise du XVIIe, parfois un peu trop bavard mais qui démonte méthodiquement le puritanisme et le patriarcat
Once Upon a Time in London (2019)
La trajectoire épique de deux des plus grands criminels anglais du XXe siècle, plombée par un budget rikiki qui contraint le film à toutes sortes de contorsions ridicules
Tyrannosaur (2011)
Le premier film de Paddy Considine aborde la violence quotidienne, qu’elle soit dirigée contre soi-même ou les autres. Un sujet sensible traité avec retenue et justesse, avec deux grands acteurs
The Quiet Ones / Les âmes silencieuses (2014)
Un film d’horreur surnaturel à petit budget bien interprété mais lambda. Encore un coup raté de la part de la « nouvelle » Hammer
The Arbor (2010)
Un documentaire dur, parfois glauque, sur la vie de la dramaturge Andrea Dunbar, sa famille et le quartier populaire de la banlieue de Bradford où elle a vécu
The Look of Love / A Very Englishman (2013)
L’histoire tragique du roi de Soho, Paul Raymond. Une réalisation soignée et un Steve Coogan très en forme mais le résultat est un peu trop propret





















