Films dramatiques britanniques
Oppenheimer (2023)
Triomphe surprise de l’été 2023, le biopic sur le père de la bombe atomique est une jolie réussite, étonnamment sobre, pour Christopher Nolan
The Great Ecstasy of Robert Carmichael (2005)
Un film choc, techniquement très maitrisé, mais dont le scénario et le message paraissent bien maladroits et artificiels
Moby Dick (1956)
Entre film d’aventures lyrique et drame métaphysique aux allures shakespeariennes, le souvent mésestimé « Moby Dick » fait partie des classiques signés John Huston
Blue Jean (2022)
Un portrait sensible d’une jeune femme lesbienne introvertie durant les années Thatcher alors qu’est promulguée la fameuse section 28 visant à limiter la « promotion » de l’homosexualité
The Eternal Daughter (2022)
Joanna Hogg revient avec une dissection des relations mère/fille, portée par une Tilda Swinton impériale et une ambiance mystérieuse qui emprunte aux codes de l’horreur
Empire of Light (2022)
Instantané d’une époque révolue ou peut-être pas tant que ça. Si la pellicule et les palais du 7e art ont quasiment disparu, les inégalités de la « vraie » vie restent
Living / Vivre (2022)
Un remake du chef d’oeuvre de Kurosawa qui garde en partie la poésie désespérée de l’original grâce à la prestation mémorable de Bill Nighy
Urban Ghost Story (1998)
Quand un poltergeist s’installe dans un appartement HLM vétuste de Glasgow. Un mélange ambitieux et réussit entre cauchemar social urbain et événements paranormaux.
The Phantom of the Opera / Le fantôme de l’opéra (1962)
Avec ce remake du Fantôme de l’Opéra, la Hammer signe l’un de ses plus beaux films gothiques mais où l’horreur est secondaire
The Girl with All the Gifts / The Last Girl (2016)
Un film de zombie largement supérieur à la moyenne avec un excellent casting et une histoire cohérente
Scrubbers (1982)
Un film pas toujours équilibré sur une maison de correction pour jeunes femmes, mais qui compte de beaux portraits de jeunes délinquantes, coupées de l’existence et des réalités des gens « ordinaires »
The Unlikely Pilgrimage of Harold Fry (2023)
Un film inégal, mais souvent émouvant sur la vieillesse et les regrets, porté par deux grands acteurs (Jim Broadbent et Penelope Wilton)
The Proud Valley (1940)
Un très beau drame social qui offre à l’acteur afro-américain Paul Robeson sa plus belle prestation à l’écran… dans les mines galloises !
Enys Men (2022)
L’âme cornouaillaise transposée à l’écran par Mark Jenkin entre drame, film d’horreur et film expérimental. Le résultat est aussi hypnotisant que déconcertant
The Son (2022)
Pour son deuxième film, deux ans après « The Father », le dramaturge français Florian Zeller s’essaie au mélo… et c’est le drame !
The Ballad of Tam Lin (1971)
Inspiré d’une ballade du folklore écossais, un triangle amoureux malsain qui vire vers l’horreur, avec la légendaire Ava Gardner !
Clubbed / The Club (2008)
Le monde dangereux des boites de nuit de Birmingham dans les années 80. Entre film criminel, buddy movie et cours de développement personnel !
Wonderland (1999)
Film chorale où on suit le quotidien de plusieurs membres d’une même famille sur quelques jours dans le Londres de la fin des années 90
BlueBlood (1974)
Une critique de la décadence de l’aristocratie et du système de classes version seventies, un drame qui penche involontairement vers la comédie en tentant d’instaurer un climat horrifique
The Almond and the Seahorse (2022)
Un drame sur un sujet dur (les traumatismes cérébraux), traité avec optimisme et sensibilité (grâce à un excellent casting) mais avec parfois un peu trop de mélo.