Films britanniques des années 70
Countess Dracula / Comtesse Dracula (1971)
Une romance fantastique plutôt qu’un film d’horreur, le film est porté par une Ingrid Pitt convaincante (même si elle est doublée pour l’occasion !)
Craze (1974)
Un petit film d’horreur dans l’esprit seventies, avec une prestation sympathique de Jack Palance.
Walkabout / La randonnée (1971)
Un film aussi beau que violent sur la perte de l’innocence. Réalisé avec maestria par Nicolas Roeg et interprété par de jeunes acteurs époustouflants.
Game for Vultures / Le putsch des mercenaires (1979)
Un film audacieux mais maladroit qui traite du conflit en Rhodésie alors en cours. Avec un joli casting mais une fin ratée !
Phase IV (1974)
Une fable horrifico-SF mémorable où des fourmis développent des facultés intellectuelles égales voire supérieures aux humains. La guerre a commencé ! Le seul long métrage du génial designer Saul Bass
Ryan’s Daughter / La fille de Ryan (1970)
Film maudit qui a brisé la carrière de David Lean, « Ryan’s Daughter » est pourtant une relecture somptueuse et originale de Madame Bovary, une leçon d’humanité. Attention, chef d’oeuvre injustement oublié !
Aces High / Le tigre du ciel (1976)
Un bon film de guerre aérienne mais aussi un drame fort, signé Jack Gold, où un jeune homme doit faire face à la réalité de la vie d’un pilote de combat (et à sa possible mort).
Man of Violence (1971)
Un détournement du film d’espionnage signé Pete Walker. Fauché, déséquilibré mais une curiosité divertissante et un brin provocante à redécouvrir pour les amateurs de thrillers seventies.
Psychomania (1973)
Film d’horreur psychédélique sur deux roues, « Psychomania » mixe deux genres incontournables des années 70 : le film de motards et celui de morts vivants.
A day in the death of Joe Egg (1972)
Un couple avec un enfant plongé dans un état végétatif se déchire. Un sujet délicat traité sans fard mais avec l’humour du désespoir.
Symptoms (1974)
Un thriller horrifique inquiétant et joliment filmé par le réalisateur espagnol José Ramón Larraz, porté par la présence fantomatique d’Angela Pleasence.
Made (1972)
Un beau portrait d’une jeune femme, incarnée par la mythique Carol White, proie d’un entourage qui s’octroie le droit de décider de ses besoins et désirs à sa place. Une réflexion amère sur la solitude et sur les relations hommes-femmes.
Towel of Evil / La Tour du diable (1972)
Une tentative, pas toujours convaincante mais plaisante, de remettre le gothique au goût des années 70 avec de la nudité et des giclées de sang !
No Blade of Grass / Terre Brûlée (1970)
Un film post apocalyptique et écolo à l’ultra-violence et l’immoralité audacieuses mais alourdi par un script maladroit et une réalisation trop démonstrative
Charley-One-Eye / Charley le borgne (1973)
Un western improbable mais très réussi grâce à un ton crépusculaire, sans concession, une réalisation solide et un casting exceptionnel.
Midnight Express (1978)
Film carcéral mythique, « Midnight Express », s’il n’est pas des plus subtiles, reste toujours aussi brutal et oppressant. Culte.
House of Mortal Sin / Mortelles confessions (1976)
Un prêtre catholique serial killer s’en prend à des jeunes pêcheresses qui ont l’impudence de venir se confesser dans son église. Un Pete Walker de très bonne facture
House of Whipcord / Flagellations (1974)
Un film d’horreur bien fichu, l’une des oeuvres les plus réussies de Pete Walker qui a participé au renouveau de l’horreur made in Britain dans les années 70
The Reckoning (1970)
Un excellent thriller sombre et puissant sur un catholique irlandais, qui a fait carrière dans les affaires à Londres en étant arriviste et violent. Il revient dans sa ville natale, Liverpool, pour venger l’assassinat de son père
The National Health (1973)
Une comédie dramatique acide, pas seulement sur le système de santé, mais sur l’ensemble de la société britannique des années 70.