Films britanniques des années 50
Street of Shadows / Les femmes connaissent la musique (1953)
Un chouette film noir avec pour décor la vie nocturne du Soho des années 50 et qui donne à Victor Maddern l’un de ses rôles les plus mémorables
Escape Route / La route de la mort (1952)
Un petit thriller typique de la guerre froide mais qui nous donne l’occasion de voir le New Yorkais George Raft marcher parmi les ruines encore fumantes du Londres d’après-guerre
Tread Softly Stranger / Le coup de minuit (1958)
Un film noir classique mais bien fichu avec Diana Dors dans le rôle de la femme fatale dont deux frères tombent amoureux… pour le pire
Innocent Sinners (1958)
Un drame sensible et émouvant sur les enfants des rues errant dans un Londres post-Blitz, porté par des jeunes acteurs formidables
Laxdale Hall (1952)
Une merveilleuse comédie sur une petite communauté d’un village insulaire écossais qui doit faire face aux politiciens londoniens et aux braconniers de Glasgow
Passport to Shame (1958)
Un film criminel brillant, et au casting en or, qui emprunte les codes des films noirs afin de traiter directement et sans ambages de la prostitution
The Truth About Women (1957)
Une excellente comédie signée Muriel Box où l’on se moque des attentes de la société sur ce qui doit être la place intangible de la femme mais aussi de l’homme
The Passionate Stranger / L’étranger amoureux (1957)
Une romcom satirique et ingénieuse entre fantasme hollywoodien et réalité britannique. Une belle réussite signée Muriel Box et co-scénarisée par son mari Sydney
The Headless Ghost (1959)
Quand l’horreur gothique rencontre le Club des Cinq, une production déjà désuète à sa sortie
Ten Seconds to Hell / Tout près de Satan (1959)
Jack Palance démine les bombes encore intactes dans un Berlin en ruine dans une production Hammer sous la direction de Robert Aldrich
Moby Dick (1956)
Entre film d’aventures lyrique et drame métaphysique aux allures shakespeariennes, le souvent mésestimé « Moby Dick » fait partie des classiques signés John Huston
The Last Page (1952)
Un polar de série B, premier film de la collaboration Hammer/Lippert, réalisé par Terence Fisher et transcendé par la présence magnétique de Diana Dors
The Ship That Died of Shame (1955)
Un ancien bateau de guerre est utilisé pour faire de la contrebande mais les événements prennent un tour dramatique. Un film noir original et réussi avec une légère touche de fantastique.
The Wreck Of The Mary Deare / Cargaison dangereuse (1959)
Grosse production de la MGM, un thriller en mer qui souffre de quelques déséquilibres mais bénéficie de belles séquences en mer et d’un casting royal
Cry, the Beloved Country (1951)
Le premier film à dénoncer l’apartheid est un mélodrame fort et juste, filmé en grande partie en Afrique du Sud, avec un casting exceptionnel. Un grand classique injustement méconnu !
The Prisoner/ L’emprisonné (1955)
Un face à face impressionnant entre Alec Guinness et Jack Hawkins, dirigé par Peter Glenville, dénonçant les dogmes idéologiques et religieux (ce qui lui a valu plusieurs bannissements et accusations de parti-pris)
The Teckman Mystery (1954)
L’une des premières, sinon la première, adaptation cinéma d’une série télévisée britannique, est un thriller typique de la guerre froide qui ne brille pas par son originalité
The African Queen / La Reine africaine (1951)
Un film à la hauteur de sa légende, transcendé par ses décors naturels et l’alchimie entre ses deux stars, Humphrey Bogart et Katharine Hepburn
Nowhere to Go / Le criminel aux abois (1958)
Un excellent film noir à l’ambiance très travaillée, le premier film de Seth Holt, et l’avant-dernier film produit par Ealing Studios
The Revenge of Frankenstein (1958)
Une suite au premier Frankenstein produite en un temps record, mais la qualité n’en pâtit pas même si cette fois-ci le succès sera moindre.





















