Films britanniques des années 60
Flame in the Streets (1961)
Un drame poignant et violent sur le racisme anti noir trois ans après les émeutes raciales de 1958 à Nottingham et Notting Hill. Des personnages déchirés, contradictoires, portés par d’excellents acteurs. Un film unique en son genre !
A Midsummer Night’s Dream (1968)
Une adaptation aussi kitsch que réussie de l’une des meilleures comédies de Shakespeare. Avec un casting tout simplement exceptionnel !
A Funny Thing Happened on the Way to the Forum / Le forum en folie (1966)
Une comédie musicale, un brin hystérique et fourre-tout, qui peut donner le mal de mer. Mais si vous n’avez pas peur de vous noyer dans un déluge de gags, quelques prestations d’acteurs valent le coup.
The Body Stealers (1969)
Un thriller SF qui a plus de 10 ans de retard et qui fleure bon les années 50. Une production Tigon largement passée inaperçue
Ten Little Indians (1965)
Basée sur le classique d’Agatha Christie, une adaptation fidèle malgré le changement de décors et qui bénéficie d’un joli casting.
Suspect (1960)
Entre drame et thriller, « Suspect » est un film méconnu des frères Boulting. Malgré un pitch intéressant, le film part dans tous les sens. Dommage.
Red, White and Zero (1967)
Trois courts métrages passionnants à différents titres et réalisés par trois des plus grands réalisateurs britanniques des années 60 (Brook, Anderson, Richardson)
Thunderball / Opération Tonnerre (1965)
Le quatrième Opus de James Bond (en quatre ans !) se démarque par des séances sous-marines. Des requins, mais aussi un peu de lassitude, pointent leur nez
The Phantom of the Opera / Le fantôme de l’opéra (1962)
Avec ce remake du Fantôme de l’Opéra, la Hammer signe l’un de ses plus beaux films gothiques mais où l’horreur est secondaire
It! (1967)
Une déclinaison très « hammerienne » du mythe du Golem avec une apparition rare du londonien Roddy McDowall dans un film britannique
Crossplot (1969)
Entre The Saint et James Bond, Roger Moore traine son tuxedo dans un pseudo thriller politique mais une vraie comédie d’aventures avec son lot de charme et de bagarres
On the Fiddle (1961)
Une comédie où deux troufions profitent de leurs différentes affectations pour faire du business. Un rôle comique inhabituel pour Sean Connery qui l’année suivante incarnera un certain 007
Rattle of a Simple Man (1964)
Avant la libéralisation des moeurs, ce film est l’un des très rares à parler si ouvertement de sexe à travers l’histoire tragi-comique d’un vieux garçon qui va enfin (ou pas) se déniaiser dans les bras d’une prostituée
The Spy Who Came in from the Cold / Un espion venu du froid (1965)
Un des grands classiques du film d’espionnage, un anti James Bond poussé à l’extrême, où les idéologies, si vides soient-elles, s’entre-choquent et broient impitoyablement l’humain
Dr. Crippen (1963)
Une très belle prestation de Donald Pleasance et une photographie de Nicolas Roeg sauvent-ils un film plombé par une lecture discutable d’un des cas criminels britanniques les plus célèbres du début du XXe siècle ?
Ladies Who Do (1963)
Une comédie sociale satirique où des femmes de ménage s’initient à la haute finance pour ne pas se faire expulser de leur quartier
You Only Live Twice (1967)
Le cinquième James Bond, celui qui aurait dû être le dernier avec Sean Connery, voulait en mettre plein la vue… et c’est plutôt réussi.
Nightmare (1964)
Un thriller horrifique superbement mis en image par Freddie Francis et qui démontre encore une fois le savoir-faire de la Hammer
Return from the Ashes (1965)
Un excellent film noir réalisé par J. Lee Thompson qui bénéficie notamment d’une belle photographie et d’un quatuor d’acteurs hors-pair
The Shuttered Room / La malédiction des Whateley (1967)
La réalisation assurée de David Greene et l’ambiance tendue sauvent « The Shuttered Room » d’un scénario bancal inspiré très librement de Lovecraft