Films britanniques des années 40
Against the wind / Les guerriers dans l’ombre (1948)
Une production Ealing sur des personnages de l’ombre, les espions et saboteurs envoyés derrière les lignes ennemies avec des chances de survie très faibles. Un drame cruel où l’héroïsme semble vain
So Evil My Love / Une âme perdue (1948)
Un très bel exemple de « Gaslight Noir » porté par une réalisation assurée de Lewis Allen et l’interprétation magistrale d’Ann Todd à la tête d’un excellent casting
The First of the Few (1942)
Un excellent film de propagande, porté par Leslie Howard, qui raconte la vie (romancée) de l’inventeur de l’avion de chasse le plus connu de la seconde guerre mondiale, le Spitfire.
Band Waggon (1940)
Une pochade amusante, adaptée d’une série radio, où des artistes de Music Hall montent une station télé pirate afin de concurrencer la BBC !
The Proud Valley (1940)
Un très beau drame social qui offre à l’acteur afro-américain Paul Robeson sa plus belle prestation à l’écran… dans les mines galloises !
Get Cracking (1943)
Une comédie enlevée, tournée pendant la guerre, sur les home guards, l’armée de volontaires qui était censée protéger les Britanniques d’une invasion allemande
A Canterbury Tale (1944)
Un film de Powell et Pressburger méconnu mais qui, par son excentricité et sa complexité thématique surprenante, se classe parmi les meilleurs films du duo
Major Barbara (1941)
Un film autant qu’un débat d’idées sur l’opposition (irréconciliable ?) entre idéalisme et réalisme. Une pointe de satire, des dialogues acérés et un casting en or
The Guinea Pig (1948)
L’odyssée tragi-comique d’un élève issu des classes moyennes propulsé dans une école publique élitiste. Un film audacieux et polémique pour l’époque, réalisé et produit par les frères Boulting
Fanny by Gaslight (1944)
Un mélodrame classique mais réussi de Gainsborough où une jeune femme doit affronter un ennemi démoniaque (James Mason) et les drames de la vie pour s’en sortir
The Greed of William Hart (1948)
Le fameux duo de voleurs de cadavres Burke et Hare interprété par les très convaincants Tod Slaughter et Henry Oscar
Waterloo Road (1945)
Un bon mélodrame sur fond de Londres dévasté par le blitz et signé Sidney Gilliat avec des « jeunots » déjà célèbres John Mills et Stewart Granger
Lady Hamilton (1941)
Quand Churchill fait appel au cinéma et à son ami Alexander Korda pour convaincre les Américains de s’engager auprès des Européens contre Hitler, l’âme de Nelson et le couple britannique le plus glamour sont appelés à la rescousse !
Champagne Charlie (1944)
Une comédie musicale enlevée, mais pas si innocente, où deux artistes du music-hall se battent pour le coeur des spectateurs à coup de chansons sur l’alcool !
I See a Dark Stranger / L’étrange aventurière (1946)
Launder et Gilliat signent encore une fois un modèle de thriller original avec cette fois un thème particulièrement audacieux et une Deborah Kerr magnifique
Vote for Huggett (1949)
Le troisième épisode des aventures de la famille Hugget arrive encore à divertir son public et c’est un miracle !
Here Come the Huggetts (1948)
Une famille ordinaire confrontée à des petits drames ordinaires de leur époque, telle est la recette de ce deuxième épisode des aventures de la famille Huggets
Holiday Camp (1947)
Une comédie dramatique, avec une touche de danger, dans un camp de vacances pour les masses populaires de l’après-guerre. Sociologiquement passionnant !
The Way to the Stars / Le chemin des étoiles (1945)
Un mélodrame émouvant signé Terence Rattigan et Anthony Asquith sur la vie au sol dans une base aérienne pendant la Seconde Guerre mondiale.
Somewhere in Camp (1942)
Une comédie anarchique consacrée à l’une des stars les plus incontrôlables du music hall, le mancunien Frank Randle