Un mélodrame cruel où Tod Slaughter s’en donne à coeur joie en imposteur prêt à étrangler tous ceux qui se mettent sur son chemin

Crimes at the Dark House (1940)
(Meurtres à la maison noire)
Réalisé par George King
Ecrit par Frederick Hayward, Edward Dryhurst et H.F. Maltby d’après le roman de Wilkie Collins
Avec Tod Slaughter, Sylvia Marriott, Geoffrey Wardwell, Hilary Eaves,…
Direction de la photographie : Hone Glendinning / Direction artistique : Bernard Robinson / Montage : Jack Harris / Musique : Jack Beaver
Produit par George King et Odette King
69mn
UK
« Crimes at the Dark House » est le dernier film de la collaboration entre le producteur George King et l’acteur des « bons vieux mélodrames » victoriens, Tod Slaughter. La seconde guerre mondiale a commencé et Tod Slaughter assurera la promotion du film sous les bombes allemandes.
Alors que la guerre s’installe, le gouvernement britannique promeut un cinéma qui nourrit le sentiment patriotique des spectateurs ou alors leur change les idées en les divertissant.
L’histoire immorale et cruelle de « Crimes at the Dark House » n’est pas vraiment de saison ! Tod Slaughter y joue un criminel qui en Australie assassine un nobliau qui vient de toucher un héritage. Il rentre à Londres et se fait passer pour sa victime afin de toucher l’argent et de récupérer la femme qui lui a été promise. Tout en éliminant tous ceux qui se mettent sur son passage (de préférence en les étranglant).
L’histoire vous dit peut être quelque chose. Elle est tirée d’un roman de Wilkie Collins « The Lady in White » publié en 1860 et adapté de nombreuses fois à l’écran des deux côtés de l’Atlantique.
Tod Slaughter est dans son élément avec un méchant de premier ordre, cupide et concupiscent, qui étrangle à tout va ! Quel chemin parcouru depuis la première collaboration avec King dans « Maria Marten » (1935). « Crimes at the Dark House » bénéficie de plus de moyens et est débridé en ce qui concerne la violence (les assassinats n’ont plus lieu hors champs !). La nuit de noces si, mais la séquence où le personnage de Slaughter monte vers la chambre de la jeune mariée est filmée comme un film d’horreur.
Après guerre, Tod Slaughter ne reviendra qu’épisodiquement sur le petit et grand écran. Mais en 1948, il fait encore une apparition notable dans « The Greed of William Hart » sur l’affaire des fossoyeurs Burke et Hare.
Vous pouvez retrovuer ce film dans le magnifique coffret blu-ray « The Criminals Acts of Tod Slaughter: Eight Blood-abd-Thunder Entertainments, 1935-1940 » (Indicator Powerhouse) avec des sous-titres optionnels en anglais et de nombreux bonus

