Films dramatiques britanniques
The House of Mirth / Chez les heureux du monde (2000)
Sous des faux aires de mélo, une satire au scalpel des codes sociaux hypocrites de la haute société. Une réalisation inspirée de Terence Davies et une interprétation bluffante de Gillian Anderson
Mary Shelley (2017)
Une histoire prometteuse salopée par une armée de producteurs et une réalisatrice aux fraises. A oublier avant même de l’avoir vu !
Waterfront (1950)
Un exemple précoce de kitchen sink drama qui vaut surtout par son cadre (les docks de Liverpool) et par la prestation de ses acteurs dont un tout jeune Richard Burton
Felicia’s Journey / Le voyage de Felicia (1999)
Un thriller atypique qui se détourne des codes habituels des films sur les serial Killers. L’un des plus beaux rôles de Bob Hoskins
Walkabout / La randonnée (1971)
Un film aussi beau que violent sur la perte de l’innocence. Réalisé avec maestria par Nicolas Roeg et interprété par de jeunes acteurs époustouflants.
Some Voices (2000)
Un homme schizophère (Daniel Craig) sort de l’hôpital psychiatrique. Est-ce que l’amour de son frère et d’une jeune femme suffiront pour stabiliser son état ? Un portrait sensible mais un brin trop attendu
Ryan’s Daughter / La fille de Ryan (1970)
Film maudit qui a brisé la carrière de David Lean, « Ryan’s Daughter » est pourtant une relecture somptueuse et originale de Madame Bovary, une leçon d’humanité. Attention, chef d’oeuvre injustement oublié !
A Town like Alice / Ma vie commence en Malaisie (1956)
A la fois récit cruel du périple d’un groupe de femmes et d’enfants, victimes collatérales de la seconde guerre mondiale, et romance improbable entre deux prisonniers que tout semble séparer.
Aces High / Le tigre du ciel (1976)
Un bon film de guerre aérienne mais aussi un drame fort, signé Jack Gold, où un jeune homme doit faire face à la réalité de la vie d’un pilote de combat (et à sa possible mort).
Brothers and Sisters (1980)
Entre drame et thriller, voici un film audacieux sur le plan formel et consistant sur le fond. Brillant !
Mandy (1952)
Un très beau drame émouvant sur une petite fille sourde et muette qui, après des années d’enfermement dans le cocon familial, va apprendre à s’ouvrir aux autres malgré les déchirements, les doutes et les difficultés de ceux qui l’entourent.
Herostratus (1967)
Un drame expérimental, longtemps oublié, qui dénonce avec efficacité et une véritable science du montage l’égocentrisme de la société moderne.
80.000 suspects (1963)
Une observation quasi clinique sur l’amour qui s’étiole avec en toile de fond une crise sanitaire. Une étrange non romance !
Made (1972)
Un beau portrait d’une jeune femme, incarnée par la mythique Carol White, proie d’un entourage qui s’octroie le droit de décider de ses besoins et désirs à sa place. Une réflexion amère sur la solitude et sur les relations hommes-femmes.
England Is Mine (2017)
Un biopic sur le chanteur des Smiths qui n’en est pas vraiment un. Désespoir et solitude dans le Manchester de la fin des années 70 !
Sid & Nancy / Sid and Nancy (1986)
Une romance sous héroïne qui raconte l’auto destruction d’un couple devenu mythique. Une jolie prestation de Gary Oldman mais quelques partis pris dérangeants.
The Wind That Shakes the Barley / Le vent se lève (2006)
Première palme d’Or méritée pour Ken Loach, « Le vent se lève » est une relecture engagée et sans fard de la guerre d’indépendance irlandaise (1919-1921).
Our Mother’s House (1967)
Un drame poignant, mais sans pathos, sur sept frères et soeurs dont la jeunesse est volée par la mort de leur mère, puis par les actes d’un « père » indigne
Silver Dream Racer (1980)
Un homme et sa moto. Un film pas désagréable mais trop mal fichu pour marquer les esprits. Dommage car le casting est assez sympathique.
A Gentle Gunman / Un si noble tueur (1952)
Un drame sur fond de conflit en Irlande du Nord. Un film noir qui prend fait et cause pour l’humain contre le politique.





















