Films britanniques des années 80
Comfort and Joy (1984)
Une excellente comédie douce amère sur la crise de la quarantaine avec un Bill Paterson impeccable.
When the Wind Blows / Quand souffle le vent (1986)
L’apocalypse nucléaire vue à travers les yeux d’un vieux couple isolé dans la campagne anglaise. Un film d’animation très émouvant qui mérite d’être (re)découvert
Hawk the Slayer / Voltan le barbare (1980)
Un nanar sidérant devenu culte. Avec en tête d’affiche un Jack Palance déguisé en Dark Vador médiéval. Rien que pour ça…
Clockwise (1986)
Un film conçu sur mesure pour l’un des plus grands acteurs comiques de sa génération, John Cleese, qui s’en donne à coeur joie.
Brothers and Sisters (1980)
Entre drame et thriller, voici un film audacieux sur le plan formel et consistant sur le fond. Brillant !
Sid & Nancy / Sid and Nancy (1986)
Une romance sous héroïne qui raconte l’auto destruction d’un couple devenu mythique. Une jolie prestation de Gary Oldman mais quelques partis pris dérangeants.
A Private Function / Porc Royal (1984)
Une comédie sur le rationnement où un porc devient l’enjeu d’une guerre sociale entre les notables d’un village et un modeste représentant de la classe moyenne
Track 29 (1988)
Un film pervers sur la folie, filmé par l’un des cinéastes britanniques les plus excentriques, Nicolas Roeg
Voice Over (1981)
Un film sur la folie d’un homme qui se réfugie dans les paroles pour noyer son angoisse. Bancal et hermétique, mais avec des fulgurances.
Loophole (1981)
Une histoire de braquage assez classique sauvée par la rencontre de deux grands acteurs Albert Finney et Matin Sheen.
The Eye of Satan (1988)
Un nanar intérsidéral, tourné à Manchester par l’incroyable Cliff Twemlow pour le marché des vidéo-clubs. Jouissif !
Memoirs of a Survivor / Mémoires d’une survivante (1981)
Une dystopie souvent déstabilisante par son opacité et sa narration fragmentée mais malgré tout fascinante.
Wish You Were Here / Too Much ! (1987)
Un joli portrait d’une jeune fille atypique, interprété avec brio et incandescence par Emily Lloyd, dont c’est la première apparition à l’écran
Straight to Hell (1987)
« Straight to Hell » est un western punk et culte, où Cox rend hommage à l’un de ses maitres Sergio Leone tout en s’amusant comme un petit fou.
How to Get Ahead in Advertising (1989)
Une satire réussie du milieu de la publicité et de la consommation de masse qui se démarque grâce à son virage osé vers le fantastique et une prestation hallucinée de Richard E. Grant.
Silver Dream Racer (1980)
Un homme et sa moto. Un film pas désagréable mais trop mal fichu pour marquer les esprits. Dommage car le casting est assez sympathique.
Handgun (1984)
Tony Garnett signe une approche originale d’un genre rabattu, le revenge movie. Un film fort qui s’interroge également sur la fascination américaine pour les armes à feu
White of the Eye (1987)
Donald Cammell signe un thriller horrifique qui emprunte au Giallo mais y rajoute une touche lynchéene et existentielle.
Billy the Kid and the Green Baize Vampire (1987)
Comédie musicale improbable où s’affrontent deux champions de snooker excentriques (un cow-boy et un vampire) ! Un OFNI signé Alan Clarke.
Prostitute (1980)
Un portrait, sans glamour ni pathos, qui se veut réaliste de la prostitution à la fin des années 70. Mi-documentaire, mi-drame social, « Prostitute » offre un plaidoyer assez efficace pour la légalisation.