Films britanniques des années 2020
Oppenheimer (2023)
Triomphe surprise de l’été 2023, le biopic sur le père de la bombe atomique est une jolie réussite, étonnamment sobre, pour Christopher Nolan
Blue Jean (2022)
Un portrait sensible d’une jeune femme lesbienne introvertie durant les années Thatcher alors qu’est promulguée la fameuse section 28 visant à limiter la « promotion » de l’homosexualité
The Eternal Daughter (2022)
Joanna Hogg revient avec une dissection des relations mère/fille, portée par une Tilda Swinton impériale et une ambiance mystérieuse qui emprunte aux codes de l’horreur
Luther: The Fallen Sun (2023)
Luther, le détective londonien incarné par Idriss Elba, fait son retour dans un film produit pour Netflix. Une bonne idée ?
The Son (2022)
Pour son deuxième film, deux ans après « The Father », le dramaturge français Florian Zeller s’essaie au mélo… et c’est le drame !
The Banshees of Inisherin (2022)
La fin tragi-comique de l’amitié entre deux hommes sur une ile irlandaise. Un petit miracle viscéral signé Martin McDonagh avec ses deux acteurs fétiches Colin Farrell et Brendan Gleeson
Werewolf Castle / Chevaliers contre loups-garous (2021)
Un film de fantasy où de valeureux chevaliers doivent combattre une armée de « terrifiants » loups-garous. Un résultat à la hauteur de son budget
See How They Run / Coup de théâtre (2022)
Un « whodunit » très divertissant bien qu’un peu trop classique. Quelques références amusantes au milieu artistique de l’époque feront plaisir aux connaisseurs
Save the Cinema (2022)
Une comédie dramatique, tirée de faits réels, bien trop formatée, mais qui plaira aux amateurs de « Feel Good Movies »
True Things (2021)
Une romance dramatique sensible et portée par Ruth Wilson en femme déstabilisée par la rencontre d’un bel inconnu (trop ?) mystérieux
The Unlikely Pilgrimage of Harold Fry (2023)
Un film inégal, mais souvent émouvant sur la vieillesse et les regrets, porté par deux grands acteurs (Jim Broadbent et Penelope Wilton)
Enys Men (2022)
L’âme cornouaillaise transposée à l’écran par Mark Jenkin entre drame, film d’horreur et film expérimental. Le résultat est aussi hypnotisant que déconcertant
My Name Is Alfred Hitchcock (2022)
Un documentaire souvent passionnant et original qui décortique avec minutie l’oeuvre d’Alfred Hitchcock par le maitre lui-même, spécialement revenu des morts pour s’adresser à son public !
Unwelcome (2022)
Un film d’horreur où des goblins sanguinaires et des dégénérés locaux s’en prennent à un jeune couple fuyant la violence urbaine pour s’installer dans la campagne irlandaise
Empire of Light (2022)
Instantané d’une époque révolue ou peut-être pas tant que ça. Si la pellicule et les palais du 7e art ont quasiment disparu, les inégalités de la « vraie » vie restent
Living / Vivre (2022)
Un remake du chef d’oeuvre de Kurosawa qui garde en partie la poésie désespérée de l’original grâce à la prestation mémorable de Bill Nighy
The Almond and the Seahorse (2022)
Un drame sur un sujet dur (les traumatismes cérébraux), traité avec optimisme et sensibilité (grâce à un excellent casting) mais avec parfois un peu trop de mélo.
The Other Fellow (2022)
Aux quatre coins de la planette, des gens de toutes les couleurs et milieux sociaux ont un point commun qui est un véritable fardeau, ils s’appellent James Bond !
I Came By (2022)
Un thriller efficace et prenant qui fait écho à une question trop souvent d’actualité. Un homme respectable et puissant est-il protégé de ses crimes ?
Caveat (2020)
Un chouette film d’horreur indépendant où la forme l’emporte sur le fond, mais qui parvient à faire mouche grâce à son ambiance bien travaillée et un lapin mécanique d’anthologie.