Albert Finney est né le 9 mai 1936 dans un quartier populaire de Salford, dans la banlieue de Manchester. Fils d’un bookmaker du Lancashire lui-même répondant au prénom d’Albert, qui se faisait surnommé « Honest Albert » (!) et d’une mère Alice (dont le nom de jeune fille était Hobson) qui avait déjà enfanté deux filles, Marie et Rose.

En 1941, la maison familiale est détruite durant un raid de la Luftwaffe et la famille part s’installer dans un quartier plus moyenne classe qui correspondait davantage au statut social du père (et oui bookmaker ça rapporte et Albert Senior ne semble avoir guère souffert des années de crise, ni de la seconde guerre mondiale – après tout, le milieu du pari équestre ne connait pas la crise !).

Très tôt, le jeune Albert est remarqué par le directeur de son école, convaincu que le théâtre de qualité est important pour le développement harmonieux des jeunes esprits. Et il participera à pas moins de 15 productions scolaires ambitieuses (Great Expectations, Henry IV,…)  En dehors du théâtre, Albert, s’il aime le sport (surtout le rugby et le cricket), déteste les devoirs et même ses leçons de piano. Jeune adolescent, il fréquente beaucoup les cinémas (deux ou trois projections par semaine), butinant ses séances parmi les 24 cinémas que compte alors Salford afin de voir le maximum de films de gangster (ceux qu’il préfère).

Le directeur de son école propose au jeune homme de 16 ans de passer une audition auprès de la prestigieuse RADA (Académie royale d’art dramatique). Albert tombe des nues, il n’a jamais pensé à faire carrière en tant qu’acteur. Pour lui le théâtre est juste un passe-temps, très agréable certes, mais pas une vocation. Sa mère l’emmène néanmoins à Londres passer l’audition en 1953. Agé de 17 ans, Albert obtient une bourse pour intégrer la RADA, et est alors parmi les plus jeunes élèves de l’école. Durant sa scolarité de trois ans, Il va notamment y côtoyer Peter O’Toole, Tom Courteney et Alan Bates.

Après une période d’acclimatation, Finney s’impose sur scène et reçoit des comparaisons flatteuses à Spencer Tracy et… Laurence Olivier. En dernière année, il est approché par des agents et la Rank, puissant studio qui domine le paysage cinématographique britannique d’après guerre. Mais Finney refuse le double appel du west end et du grand écran, et préfère partir faire du théâtre de répertoire pour le Birmingham Rep à 10 livres la semaine. Il faut dire que Birmingham Rep, fameuse troupe de répertoire, a compté dans ses rangs des célébrités comme Laurence Olivier, Ralph Richardson ou encore Paul Scofield. Il y joue dans 19 pièces en deux ans. Parmi ses rôles, on compte Brutus dans « Julius Caesar »,  Cléante dans « L’avare », les rôles titres dans « Henry V » et « Macbeth »… et il joue avec la troupe au Théâtre du Châtelet à Paris et à l’Old Vic à Londres.

Très populaire avec la gente féminine (une collègue dira de lui qu’il avait une aventure toutes les trois minutes), Finney se marie le 1er novembre 1957 à l’âge de 21 ans avec une actrice de sa troupe, Jane Wenham, de six ans son ainée.

Parmi les acteurs qui le remarquent au Birmingham Rep, Charles Laughton l’embauche pour participer à la création de « The Party » de Jane Arden, une production compliquée mais qui lui permet de faire ses débuts dans le West End.

En septembre 1959, Jane Wenham donne naissance à un fils, Simon, et Finney accepte de suivre Laughton à Stratford où il va jouer « King Lear ». Une période difficile pour Finney qui va commencer à douter de ses capacités d’acteur. Mais Laurence Olivier qui y joue « Coriolanus » de Shakespeare tout en tournant « The Entertainer » laisse sa place à Finney dans « Coriolanus » et ce denier est de plus invité par Tony Richardson à venir faire une petite apparition dans « The Enertainer », sa première sur grand écran, dans le rôle du fils du personnage incarné par Laurence Olivier ! Pendant ce temps, Finney se sent en cage dans son mariage et laisse celui-ci s’écrouler. Les époux se séparent et le divorce sera prononcé en 1961.

Henry Satlzamm, co-fondateur de Woodfall Films avec Tony Richardson, voulait Peter O’Toole pour jouer le rôle principal d’Arthur dans « Saturday Night and Sunday Morning« . Mais Richardson recommande à Karl Reisz de donner sa chance à Finney qui se laissa facilement convaincre : « A ce stade, nous pensions presque tous qu’il allait devenir une star… Le film a été construit autour de lui » confiera Reisz. Le tournage à lieu à l’automne 1959 à Nottingham et en studios à Twickenham. Et à la sortie, c’est le triomphe. Le film couvre son budget en deux semaines.

En août 1960, alors qu’il est en plein préparatifs de « Billy Liar » au théâtre sous la direction de Lindsay Anderson, Finnay reçoit un appel pour passer un screen test pour le prochain film de David Lean  « Piillars of Wisdom » (qui sortira sous le nom de « Lawrence of Arabia« ). Un essai quand même assez développé puisque sur quatre jours, Finney enregistre cinq scènes dont un monologue, soit 20 minutes de pellicule aujourd’hui conservées au National Film Archive. Le producteur Sam Spiegel est convaincu et propose le rôle à Finney et un contrat sur plusieurs années pour d’autres projets. Finney refuse, confiant à ses amis : « Je déteste être engagé auprès d’une femme ou d’un producteur, ou d’une certaine image sur grand écran ».

La tournée théâtrale de « Billy Liar » peine pour sa part à convaincre. Mais quand la BBC vient faire un reportage sur la pièce et que « Saturday Evening and Sunday Morning » sort sur les écrans, la pièce devient un triomphe. Finney la jouera pendant neuf mois (« Billy Liar«  sera adaptée au cinéma avec succès en 1963 par John Schlesinger avec Tom Courtenay dans le rôle titre).

Karel Reisz et Finney sont bien décidés à continuer à travailler ensemble. S’ils ont refusé « This Sporting Life » d’un commun accord, ils décident d’adapter l’histoire du hors la loi australien Ned Kelly. Mais le responsable des bureaux britanniques de la Columbia refuse le projet : « Je vous ai commandé un western et vous me livrez Macbeth ».

En 1962, Finney retrouve Richardson pour un projet de comédie débridée « Tom Jones« , en apparence on ne peut plus éloignée des problèmes contemporains soulevés par la nouvelle vague anglaise. Un peu de fun et de couleur, que diable ! Pour aider à maintenir le budget à un niveau acceptable, Finney accepte un cachet modeste de 10.000 livres contre 10% des bénéfices du film. Bien lui en a pris. Car contre toute attente, le film est un triomphe public en Grande-Bretagne, et public et critique aux USA où le film gagne par ailleurs quatre Oscars (et Finney une nomination – il perdra face à Sidney Poitier). Le jeune home de 27 ans se retrouve ainsi, et contre toute attente, millionnaire !

Alors que le film est en cours de montage, soucieux de diriger lui-même une pièce, Finney accepte la seule proposition qui lui est faite, celle du Glasgow Citizen Theater, à 20£ la semaine. Il y restera dix mois. Puis il il accepte de prendre le rôle titre de Luther dans la pièce d’Osbourne du même nom. Après une première à Paris, la pièce tournera en Angleterre puis à New York.

Au lieu de céder aux sirènes d’Hollywood, Finney décide de retravailler avec Reisz sur « Night Must Fall« , un film inquiétant où il joue un serial killer ! C’est le four complet !

Suite au succès de « Tom Jone »s, Finney est une star… mais s’en fiche. Il a décidé de faire un break de dix mois. La nuit des Oscars, il la passe sur un bateau à Hawaii ! Il revient à Londres pour rejoindre le prestigieux National Theater Company, alors dirigé par Laurence Olivier. Il y joue un petit rôle dans la production de « Much Ado about Nothing » dirigée par Franco Zeffirelli et continuera avec cinq autre pièces en un an avec cinq metteurs en scène différents, au grand plaisir de Finney qui voulait de la diversité !

Finney enchaine sur sa première aventure hollywoodienne en tant que star. Réalisé par Stanley (« Singin’ in the Rain ») Donen, « Two for the Road » le met face à une véritable star de l’écran, Audrey Hepburn. Trois mois de tournage très agréable pour Finney qui en profite pour avoir une aventure avec Hepburn ! Et Finney est apparemment tombé amoureux du sud de la France puisqu’il y retournera deux ans plus tard pour le tournage de l’inclassable « The Picasso Summer » (1968).

En 1965 il créé une société de production avec un autre acteur Michael Medwin « Memorial Entreprises », fondée au départ afin d’alléger ses impôts. Mais rapidement les deux hommes décident d’investir dans des productions théâtrales et cinématographiques. Avec un impact inattendu. Au fil des années, la société produira notamment pour le cinéma « If… » (1968) de Lindsay Anderson (avec à la clef une palme d’or à Cannes), la seule réalisation de Finney « Charlie Bubbles » (1968) et les premiers films de réalisateurs prometteurs « Bleak Moments » (1971) de Mike Leigh et « Gumshoe » (1971) de Stephen Frears (dans lequel il joue également le rôle principal) ou encore « Loving Memory » de Tony Scott !

A la fin des années 60, Albert Finney rencontre celle qui sera sa deuxième femme, l’actrice française Anouk Aimée. Ils se marient sans tambours, ni trompettes le 7 août 1970. Au cinéma, Finney a tourné un film passé inaperçu « The Picasso Summer » (1969) et une comédie musicale signée Ronald Neame « Scrooge » (1970).

Son vrai retour au succès en matière de cinéma devra attendre 1974 avec « Murder on the Orient Express » où il interprète le fameux détective belge à moustache créé par Agatha Christie. Finney empoche une nouvelle nomination aux Oscars et quelques millions sur son compte en banque (encore une fois grâce à un pourcentage sur les bénéfices).

Finney revient au théâtre en 1972 avec « Alpha Beta« , une pièce qui dissèque un mariage d’un couple « working class » et où il retrouve Rachel Roberts (sa maitresse dans « Saturday Night and Sunday Morning ». Il existerait une version filmée (et diffusée sur BBC2 en décembre 1974) mais toute trace en semble perdue.

Albert Finney accepte la fonction de directeur associé au Royal Court tandis que le National Theater qui cherche un remplaçant à Laurence Olivier envisage de proposer la direction à Finney. C’est finalement Peter Hall qui décrochera la timbale, Finney pour sa part acceptera de revenir sur les planches dans du répertoire classique avec « Hamlet ». Au niveau personnel, il doit faire face à la mort de son père et à la fin de son mariage avec Anouk Aimée qui part s’installer à Hollywood avec Ryan O’Neal (Barry Lyndon) pour tenter de relancer sa carrière mise entre parenthèses. Finney prend en tout cas ce nouvel échec matrimonial avec philosophie. Il s’installe pour sa part dans une chambre d’hôtel au Dorchester. Ils divorceront en 1978 alors qu’entre temps il aura fait la rencontre de l’actrice Diana Quick chez qui il a finit par s’installer.

Malgré le succès de « Murder on the Orient Express », Finney ne semble pas impatient de revenir sur grand écran ! Il faut dire que Finney outre le théâtre et le cinéma, a une passion pour les chevaux (héritée de son père) et qu’il possède plusieurs écuries qui courent régulièrement. Il aime aussi la bonne nourriture, prendre son temps et voyager. Et comme il a grâce à de bons choix un compte en banque bien fournit, Finney n’est jamais poussé par la nécessité de travailler.

Il se contente d’un troisième rôle en 1977 dans le premier film d’un certain Ridley Scott « The Duellists » après trois ans d’absence des écrans puis laisse encore passer quatre ans avant de faire son grand retour. Un peu en désordre et pas forcément avec des choix à son niveau. En 1981, il enchaine ainsi trois films moyens un thriller anglais assez conventionnel « Loophole » et deux films de genre américain avec du potentiel mais dont l’exécution s’est révélée un peu laborieuse,  « Wolfen » (horreur) et « Looker » (Science-Fiction). Avant de se ressaisir l’année suivante avec le drame sur la séparation d’un couple « Shoot the Moon » pour Alan Parker .

Alan Parker témoignera par la suite d’un tournage pas toujours facile sur « Shoot the Moon ». Confronté à une actrice américaine réputée (Diane Keaton) et rouillé par des années passer sans prendre de plaisir à tourner, Albert Finney douterait et peinerait à suivre. Les deux hommes s’affrontent sur le tournage ! « C’était l’acteur le plus brillant du monde et soudainement il s’est mis à préférer aller diner que d’être acteur » commentera plus tard Parker. Heureusement le résultat à l’écran est très bon et Finney y livre incontestablement l’une de ses meilleures prestations depuis bien des années.

Il enchaine avec la comédie musicale familiale « Annie » pour John Huston – et encaisse au passage un joli chèque pour une production estimée entre 35 et 51 millions de dollars. L’occasion pour Finney de rencontrer l’un de ses héros (le réalisateur de « The Maltese Falcon » !) mais « Annie » sera un lourd échec critique et financier.

Puis Finney revient enfin tourner en Angleterre pour « The Dresser » (1983) adapté d’une pièce à succès des deux côtés de l’Atlantique. Le producteur Goldcrest convainc tout le monde de travailler au pourcentage et produit le film pour un modeste budget de 6 millions de dollars, malgré la présence de Finney et Tom Courtenay en tête d’affiche et Peter Yates à la réalisation. Bien accueilli par les critiques, le film ne bat pas des records au box office mais vaut à Finney et Courtenay d’être tous deux nominés aux Oscars. Malheureusement, les deux repartent bredouille.

En 1984, Finney joue deux rôles à priori très opposés, le pape dans un téléfilm américain « Pope John Paul II » puis le rôle du consul, malheureux en amour et en permanence imbibé d’alcool Geoffrey Firmin dans « Under the Volcano » pour John Huston. Une composition pas facile pour un film adapté d’un roman jugé inadaptable, mais le défi est relevé avec brio par Huston et Finney, ce qui vaudra à ce dernier une nouvelle nomination aux Oscars (qui encore une fois ne se concrétisera pas).

Finney participe également à l’aventure United British Artists (UBA) dont le but premier est de produire des pièces puis de vendre des versions filmées aux télés britanniques et américaines. Ainsi « The Biko Inquest » (1984), co-réalisé par Albert Finney qui interprète également le rôle principal, est diffusé sur Channel 4 et Showtime. Le projet UBA produira encore cinq pièces puis s’arrêtera.

Il faudra attendre 1987 pour revoir Finney sur grand écran avec une adaptation d’une pièce américaine à succès « Orphans » qui est réalisé par Alan J. Pakula. Finney avait acquis les droits pour pouvoir la jouer à Londres, et le rôle d’Harold, gangster de Chicago qui se réfugie dans la maison occupée par deux orphelins à Philadelphie, lui vaudra un Olivier Award.

En 1989, les frères Coen appellent Finney au secours. L’un des acteurs principaux de leur nouveau film « Miller’s Crossing » est mort deux jours avant le début du tournage. Finney qui apprécie leurs films précédents, accepte de suite et rejoint l’équipe de tournage à la Nouvelle Orléans.

Pour la télé, Finney joue en Angleterre dans deux mini séries, le thriller « The Endless Game » (1991) et la comédie horrifique « The Green Man » (1990), et aux USA pour HBO avec le drame « The Image » (1990) – qui vaudra à Finney une nomination aux Emmys.

Au cinéma, Finney enchaine les projets avec « The Playboys » (1992), « Rich in Love » (1992), A Man of No Importance (1994) et une nouvelle version filmée de la pièce de Terence Rattigan  « The Browning Version » (1994) sous la direction de Mike Figgis. Un exercice pas facile sachant que la version de 1951 signée Anthony Asquith est un classique. Les avis différent en tout cas sur la qualité et l’intérêt de cette nouvelle version mais pas sur la prestation de Finney.

En 1995, Finney retrouve le réalisateur Peter Yates pour la romance irlandaise, « The Run of the Country », avant de débuter un projet ambitieux pour BBC et Channel 4 qui co-produisent conjointement (un cas extrêmement rare sinon une première !) une nouvelle mini série de Dennis Potter , l’un des grands scénaristes de la télévision britannique (et alors en train de mourrir d’un cancer). En 1996, Albert Finney joue ainsi dans « Karaoke » et sa suite « Cold Lazarus » (où le célèbre écrivain qu’il joue dans la première partie se retrouve à l’état d’une tête cryogénisée 374 ans dans le futur !).

Pour la BBC, il retrouve Tom Courtenay dans le drame « A Rather English Marriage » (1998) où ils incarnent deux hommes récemment veufs, et deux ans plus tard il interprète avec un incroyable réalisme Winston Churchill pour la BBC et HBO dans « The Gathering Storm« .

 

 

Finney commence bien son entrée dans le XXIe siècle grâce à Steven Soderbergh, fan de l’acteur et de de son interprétation de « Scrooge », qui lui propose un rôle aux côtés de Julia Roberts dans son « Erin Brockovich« . Le film triomphe au box office, et Finney décroche sa cinquième et dernière nomination aux Oscars, cette fois-ci pour le meilleur interprète de second rôle. Et l’acteur fait encore une fois chou blanc. Soderbergh confiera un petit rôle à Finney dans son film suivant, « Trafic » (2000) puis dans « Ocean »s Twelve » (2004).

En 2005, pour la première fois il fait du doublage pour un film d’animation, « Bride Corpse » co-réalisé par un certain Tim Burton qui l’avait déjà recruté pour « Big Fish » (2003). Parmi ses derniers rôles à l’écran, notons « Amazing Grace » (2006) de Michael Apted et « Before the Devil Knows You’re Dead » (2007) de Sidneyy Lumet (33 ans après « Mureder on the Orient Express »), ainsi que des petits rôles dans deux franchises de block-busters (« The Bourne Ultimatum » en 2007 et « The Bourne Legacy » en 2012) et son dernier rôle à l’écran, dans « Skyfall » (2012) de Sam Mendes.

En 2006, Finney se marie pour la troisième et dernière fois avec Penelope Delmage, agent de voyage dans la vie (ils resteront ensemble jusqu’à sa mort). L’année suivante, il est diagnostiqué d’un cancer des reins et a été sous traitement jusqu’à au moins 2011. Il meurt à l’âge de 82 ans d’une infection de la poitrine le 7 février 2019.

Beaucoup de critiques semblent penser que Finney n’a pas été jusqu’au bout de son travail d’acteur. Ayant atteint la sécurité financière à 27 ans avec « Tom Jones », Finney aurait profité de cette liberté pour se consacrer à d’autres passions (les chevaux, la bonne chaire, les femmes,…) et aurait perdu « la faim du jeu » trop tôt. Pourquoi pas, mais si, selon son propre aveux, il s’ennuie facilement et déteste se forcer à faire quoi que ce soit, il nous laisse quand même une belle filmographie avec nombre d’interprétations marquantes (qui lui ont valu cinq nominations aux Oscars et treize aux BAFTAs). En tant que producteur, il a également aidé à lancer la carrière de plusieurs réalisateurs : Stephen Frears, Mike Leigh et Tony Scott. Il y a pire bilan !

Filmographie sélective

 

Bibliographies (en anglais)

  • « Strolling Player: The Life and Career of Albert Finney« , Gabriel Hershman (The History Press Ltd, 2017)
  • « Albert Finney In Character« , Quentin Falk (Robson Books Ltd, 2002 / Endeavour Media, 2016)