Portraits de ceux qui ont fait et font le cinéma britannique
Bob Hoskins (1942-2014)
Bob Hoskins restera pour moi à tout jamais Harold Shand dans « The Long good Friday » (Racket, 1980) et George dans « Mona Lisa » (1988), ses deux meilleurs films. Et quels rôles !
Peter O’Toole (1932-2013)
Si Peter O’Toole a fait des débuts timides à la télévision dès 56 puis au cinéma en 1960, la gloire est arrivée vite et de nulle part deux ans plus tard quand il endosse un rôle d’abord proposé à Marlon Brando et Albert Finney, celui de l’aventurier TE Lawrence dans l’épique « Lawrence of Arabia » (1962) de David Lean.
James Mason (1909-1984)
Dans sa longue carrière, prolifique voire boulimique, qui durera jusqu’à sa mort en 1985, James Mason n’a jamais connu de passage à vide, et a fait montre d’une belle solidité de jugement, jouant pour tous les plus grands réalisateurs, des deux côtés de l’Atlantique. Et évitant de se retrouver bloquer dans un type de rôle, même s’il faut bien l’avouer, il excellait particulièrement dans les personnages moralement ambivalents, sombres et tragiques voir sadiques.
Richard Attenborough
Richard Attenborough est probablement l’une des figures les plus marquantes du cinéma britannique. Acteur, producteur et réalisateur hyper actif, à la tête de nombreuses institutions et affaires, son génie a profondément marqué le cinéma britannique des années 40 à la fin des années 90.
Stanley Baker
Stanley Baker devra ses meilleurs rôles principalement à deux réalisateurs : Joseph Losey et Cy Enfeld.
Bryan Forbes
Acteur, scénariste et réalisateur, Bryan Forbes reste une figure importante du cinéma britannique des années 60 grâce à quelques très bons films et sa collaboration avec Richard Attenborough.
Basil Dearden
Basil Dearden est l’exemple même du réalisateur de talent injustement oublié qui a notamment abordé des sujets sociaux à travers des films de genre.
John Barry
John Barry est probablement le compositeur anglais de musique de films le plus célèbre au monde, notamment pour sa participation à la BO de James Bond.
Tony Scott (1944-2012)
Le nom de Tony Scott reste attaché à des films pas vraiment réputés pour leur finesse : « Top Gun », « Le flic de Beverly Hills 2 », « Jours de tonnerre »,… Des films d’action calibrés pour le box office. Mais peut-on les qualifier pour autant de navets ?
Ken Russell
Ken Russell s’est fait une spécialité des films excentriques, visuellement très forts, provocants, qui prennent de nombreuses libertés avec leur sujet (même quand il s’agit d’une biographie), et toujours à la limite d’un mauvais goût revendiqué (limite parfois allègrement franchie).
Boulting Brothers
Les frères Boulting (John et Roy) sont deux figures majeures du cinéma britannique d’après guerre, autant dans le film de genre (thriller, polar) que dans la comédie (leurs films vont lancer les carrières de Peter Sellers, Ian Carmichael ou encore Terry-Thomas).
Roy Budd
Durant les années 70, Roy Budd a écrit des bandes originales fidèles à leur époque mais très inspirées, enrichies par une culture musicale très diversifiée.
Jimmy Sangster
A partir de 1957, Jimmy Sangster va signer jusqu’à quatre scénarios par an. On retrouve son nom derrière les plus grands films de la Hammer.
Peter Cook
En 2005, Peter Cook a été élu le plus grand comique de langue anglaise de tous les temps par un jury de 300 professionnels.
Clive Donner
Cinéaste inégal, Clive Donner marquera surtout le septième avec « The Caretaker », une adaptation particulièrement réussie d’une pièce d’Harold Pinter au casting impeccable.
John Schlesinger
De 1962 à 1976, presque tous ses films sont à classer parmi les classiques du cinéma anglo-saxon. Pourtant John Schlesinger, cinéaste anglais né à Londres, reste une figure méconnue du grand public.
Peter Watkins
Peter Watkins est un iconoclaste qui lutte contre la représentation médiatique du monde depuis son premier film « Culloden » tourné pour la BBC en 1964. Il y utilise déjà ce qui restera sa méthode favorite d’expression : le docudrama (fiction tournée à la manière d’un documentaire).
Michael Caine
Michael Caine reste le symbole d’un cinéma britannique décontracté et décomplexé porté par le swinging London. Il demeure à ce titre la figure la plus « cool » de tout le cinéma britannique.
Nigel Kneale
Nigel Kneale a apporté une touche rationnelle et adulte dans la science-fiction, le fantastique et l’horreur, qui a fait école en Grande Bretagne et a marqué des générations de scénaristes britanniques.
Alan Bleasdale
Alan Bleasdale est un scénariste télé reconnu pour ses drames, souvent sur fond social et engagés politiquement (Boys from the black stuff, GBH).