Films britanniques des années 50
Animal Farm / La ferme des animaux (1954)
La sombre fable d’Orwell devient en 1954 le premier chef d’oeuvre de l’animation britannique. Une charge anti-communiste et anti-totalitaire efficace !
Time Without Pity / Temps sans pitié (1957)
Un petit film noir poignant signé Joseph Losey sur la quête désespérée d’un père alcoolique (interprété magistralement par Michael Redgrave) pour sauver la vie de son fils condamné à mort.
Blood of the Vampire / Le sang du vampire (1958)
L’autre film de vampires sorti en 1958. Un joli pied de nez du maitre du gothique, le scénariste Jimmy Sangster qui a signé les scénarios des deux films !
Ill Met by Moonlight / Intelligence service (1957)
Film d’aventures avec un sourire en coin, Ill met by Moonlight rend hommage aux militaires amateurs avec l’un des faits d’armes les plus improbables de la seconde guerre mondiale !
Five Days (1954)
Un petit film noir de la Hammer, agréable sans révolutionner le genre, mais avec deux personnages féminins qui en ont !
The Glass Cage (1955)
Un film noir de la Hammer au pitch plutôt absurde et qui vaut surtout par son cadre atypique et l’humour qui en découle
Face the Music (1954)
Un whodunnit qui adopte les codes du film noir sur fond de musique jazz. Une rareté signée Terence FIsher pour la Hammer !
Look Back in Anger / Les corps sauvages (1959)
Quand la jeunesse hurle son refus de la société mais aussi de l’existence. Un grand cri de douleur nihiliste.
Libel / La nuit est mon ennemie (1959)
Un thriller juridique non dénué de suspense mais plombé par un manque de réalisme et des acteurs qui sur-jouent.
A Kid for Two Farthings / L’enfant et la licorne (1955)
Un merveilleux conte familial débordant de couleurs avec des personnages attachants. Un grand Carol Reed (n’en déplaise aux grincheux).
Lady Godiva Rides Again (1951)
Pas entièrement convaincante, la comédie de Frank Launder a le mérite de témoigner de la place de la femme dans la société anglaise du début des années 50 et c’est pas folichon !
A Night to Remember / Atlantique, latitude 41° (1958)
Film catastrophe très efficace et qui ne force pas le trait en s’appuyant sur des effets mélodramatiques trop faciles. Une très belle réussite du genre.
Genevieve (1953)
Une charmante comédie old school avec quatre acteurs formidables… et Genevieve.
The Stranglers of Bombay (1959)
Un film d’aventures exotiques avec une bonne dose de sadisme. Une autre des spécialités de la Hammer. Ce n’est pas l’un des meilleurs films du genre, mais pas le plus honteux.
Ice Cold in Alex / Le désert de la peur (1958)
Rien ne vaut une bonne bière après une traversée du désert ! Un film d’aventures très efficace avec un quatuor mythique (John Mills, Sylvia Syms, Anthony Quayle et Harry Andrews).
Angels One Five (1952)
Un film de guerre en hommage à la Royal Air Force et qui se déroule quasiment intégralement sur le plancher des vaches. Original mais est-ce suffisant ?
The Man Who Could Cheat Death (1959)
The Man Who Could Cheat Death (1959) de Terence Fisher. Même la Hammer de la grande époque ne pouvait viser juste à tous les coups. Pour preuve ce film pas honteux mais bâclé.
Sea Wife / L’épouse de la mer (1957)
« Sea Wife » (1957). Un pitch intrigant et un casting cinq étoiles gâchés par de nombreuses incohérences et maladresses scénaristiques.
The Key / La clé (1958)
« The Key » est l’un des films oubliés de la dernière partie de la carrière de Carol Reed. Pourtant ce long métrage au pitch intrigant et au casting impressionnant mériterait qu’on s’intéresse à nouveau à lui.
Father Brown / Détective du bon Dieu (1954)
Une excellente comédie familiale anarchiste avec un Alec Guinness en grande forme dans le rôle du fameux prêtre et détective amateur.




















