Le festival Ecrans Britanniques de Nîmes tiendra cette année sa 21e édition du 2 au 11 mars. Comme vous le savez si vous suivez régulièrement ce site, c’est un événement que j’attends chaque année avec beaucoup d’impatience. Chaque tous les ans, le festival se démène pour inviter des personnalités improtantes du cinéma britannique, et cette année l’invité d’honneur est ni plus ni moins que Ken Loach.
Ce n’est pas la première fois que Ken Loach vient à Nîmes. Le directeur artistique et fondateur des Ecrans Britanniques, Francis Rousselet est l’un des spécialistes de ce grand réalisateur britannique qui depuis ses débuts à la BBC a révolutionné la fiction sociale, d’abord à la télévision (le mythique « Cathy Come Home » en 1965) puis avec une belle régularité au cinéma. Loach a développé un point de vue unique, un cinéma profondément humain (« Kes« , « Riff-raff »,…) qui lui a valu de nombreuses récompenses, dont deux palmes d’or à Cannes. Il sera présent cette année pour des rencontres avec les spectateurs le jeudi 8 et le vendredi 9 mars. A ne pas manquer !
Les avant-premières ne vont pas manquer avec notamment « Daphne », « The Death of Stalin », « The Escape », « Lean on Pete », « The Sense of an Ending »,…
Les Ecrans Britanniques rendent également hommage à la télévision britannique via un nouveau rendez-vous « SERIAL ». Cette année, ils diffusent la mini série signée Peter Kominsky « The State », oeuvre coup de poing sur l’Etat Islamique, en présence de son acteur principal Sam Otto.
L’habituel et très attendu ciné-concert fera cette année honeur au premier film d’Alan Parker « Bugsy Malone »(1976), un mélange de film de gangster et de comédie musicale avec un casting composé intégralement d’enfants !
Enfin j’ai l’honneur cette année de présenter un hommage au grand acteur britanique Dirk Bogarde. J’ai sélectionné pour cela quatre films (et ce n’a pas été évident dans une filmographie aussi riche !). Nous allons donc projeter le film qui a fait de lui une star « Doctor in The House » (1954) réalisé par Ralph Thomas, celui qui l’a révélé en tant qu’acteur près à faire face aux sujets les plus polémiques « Victim » (1961) de Basil Dearden, un film très cérébral « Providence » (1977) d’Alain Resnais qui représente sa période « intello » européenne et enfin « Daddy Nostalgie » (1990) son dernier et très émouvant film réalisé par le grand Bertrand Tavernier. Que du très bon !
Vous avez pu le voir, j’ai chroniqué beaucoup de films de Bogarde ces derniers temps et vous pouvez retrouver toutes les chroniques parues sur Cinéma de Rien et son petit frère Cinéma de Tout sur cette page consacrée à Dirk Bogarde.
Rendez-vous sans plus attendre sur le site des Ecrans Britanniques pour plus d’informations.
Et voici en bonus la bande annonce de cette 21e édition !