Review of: The Power
Horreur:
Corinna Faith

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Rating:
4
On 23 septembre 2021
Last modified:13 janvier 2022

Summary:

Un film de possession réussi avec une âme, une ambiance bien travaillée et et une jolie révélation, l'actrice Rose Williams

Un film de possession réussi avec une âme, une ambiance bien travaillée et une jolie révélation, l’actrice Rose Williams

The Power (2021)

Ecrit et réalisé par Corinna Faith

Avec Rose Williams, Diveen Henry, Shakira Rahman, Charlie Carrick, Emma Catherine Rigby, Theo Barklem-Biggs, Clara Read,…

Direction de la photographie : Laura Bellingham / Production Design : Francesca Massariol / Direction artistique : Katherine Black / Montage : Tommy Boulding et Rebecca Lloyd / Musique : Elizabeth Bernholz et Max de Wardener

Produit par Rob Watson et Matthew James Wilkinson pour Air Street Films, BFI et Head Gear Films

Horreur

92mn

UK

Londres, janvier 1974. Val (Rose Williams), une jeune femme orpheline tout juste sortie de sa formation d’infirmière, fait sa première journée à l’hôpital royal du East End. Val s’attire les faveurs d’un jeune docteur en pédiatrie le Dr Franklyn (Charlie Carrick), ce qui irrite l’infirmière en chef (Diveen Henry) qui l’assigne à la garde de nuit. Une épreuve pour Val d’autant plus dure qu’elle a peur du noir et que suite à un conflit social, le gouvernement à décidé de rationner l’électricité et que l’hôpital, en dehors d’un service, sera plongé dans le noir.

La scénariste et réalisatrice Corinna Faith, dont c’est ici le 2e long métrage après le drame « Ash » (2005), s’est inspiré d’une période bien réelle, celle rationnement de l’électricité pendant 3 mois durant l’hiver 1973-74, et s’en sert comme point de départ de son film d’horreur.

Val, jeune femme troublée, va rapidement sentir une présence invisible qui la suit et commence à se manifester physiquement. Est-elle folle ? La rencontre avec une ancienne amie Babs (Emma Catherine Rigby) va nous faire comprendre qu’elle a un passé.

Alors que la nuit avance, la violence se manifeste de plus en plus violemment, et elle a peur de faire mal à une jeune fille Saba (Shakira Rahman) qu’elle a pris d’amitié mais qui semble décidée à s’échapper de l’hôpital.

Corinna Faith travaille son ambiance – tant au niveau visuel que sonore (tout juste pourra-t-on lui reprocher l’usage d’une musique pas désagréable mais parfois inutile). Dans le rôle principal Rose Williams livre une belle prestation d’une femme possédée.

Car il s’agit bien d’une histoire de folie/possession somme toute assez classique, mais très bien exécutée autour d’une prise de conscience post MeToo et sous la forme d’un revenge movie version horrifique.

« The Power » propulse Corinna Faith dans les réalisatrices britanniques qui récemment se sont servies de l’horreur avec un certain brio et un supplément d’âme par rapport à nombre de productions classiques. Elle rejoint ainsi notamment Prano Bailey-Bond (Censor, 2021) et Rose Glass (Saint Maud, 2019).

« The Power » sera présenté pour la première fois en France pendant le 32e festival de Dinard où il figure parmi les six films en compétition.