Review of: Hot Millions
Comédie:
Eric Till

Reviewed by:
Rating:
3
On 11 septembre 2019
Last modified:11 septembre 2019

Summary:

Peter Ustinov parfait en escroc qui doit se mettre au goût du jour et se faire passer pour un programmeur. Drôle et désuet avec également Maggie Smith et Karl Maiden

Peter Ustinov parfait en escroc qui doit se mettre au goût du jour et se faire passer pour un programmeur. Drôle et désuet avec également Maggie Smith et Karl Maiden

Hot Millions (1968) avec Peter Ustinov

Hot Millions (1968)

(Chauds, les millions)

Réalisé par Eric Till

Ecrit par Ira Wallach et Peter Ustinov

Avec Peter Ustinov, Maggie Smith, Karl Malden, Bob Newhart, Robert Morley,…

Direction de la photographie : Kenneth Higgins / Directions artistique : William C. Andrews / Montage : Richard Marden / Musique : Laurie Johnson

Produit par Mildred Freed Alberg

Comédie

UK / USA

Marcus Pendleton (Peter Ustinov), escroc spécialisé dans les détournements de fond, sort enfin de prison mais le monde autour de lui a bien changé. Les ordinateurs ont pris le pouvoir et il va devoir se former s’il veut continuer à pratiquer son art. Pour se trouver une façade respectable, il emprunte l’identité d’un programmeur, un dénommé Caesar Smith (Robert Morley) parti chasser les mites en Amazonie.  Il ne tarde pas à avoir un rendez-vous dans les bureaux londoniens d’une firme américaine Tacanco. Séduit par son CV et sa personnalité, le vice-président Kemper (Karl Malden) décide de l’embaucher. Mais Willard Gnatpole (Bob Newhart) un autre vice président en charge de la programmation de l’ordinateur ultra sécurisé de la firme, se méfie du nouveau venu. Pendleton/Smith va être au comble de l’embarras quand la firme embauche une nouvelle secrétaire Patty (Maggie Smith) qui se trouve être sa voisine dans la maison d’hôte où il loue une chambre.

Pendleton est un escroc à l’ancienne mais qui sait se moderniser pour faire avec son temps. Audacieux et suffisamment méticuleux pour ne pas faire trop de gaffes, il arrive à se faire passer pour un programmeur. La quarantaine bien tassée, c’est aussi un vieux garçon qui met quelques temps à réaliser que sa voisine Patty en pince pour lui.  Patty est une jeune femme fraichement débarquée à Londres, plutôt instable (elle cumule les petits boulots dont elle se fait inévitablement licencier le jour même) et d’apparence un peu simplette.  Mais comme pour Pendleton, les apparences peuvent être trompeuses.

« Hot Millions » est une comédie écrite sur mesure pour Peter Ustinov et c’est normal car il est également co-auteur du scénario ! Ustinov était alors une star bien installée sur le grand écran où il avait fait sa première apparition dans « One of Our Aircraft Is Missing » (1942) de Powell et Pressburger. Ses rôles dans « Quo Vadis » (1951) et « Lola Montes » (1955) l’ont propulsé au premier rang. Il a également gagné deux Oscars du meilleur second rôle en 1961 pour « Spartacus » et en 1965 pour « Tokkapi ». C’était également un scénariste expérimenté depuis « The Way Ahead » en 1944.

La réalisation a été confiée à Eric Till, un Londonien qui a fait une bonne partie de sa carrière au Canada, sur petit et grand écran. En Angleterre, il a tourné pour le cinéma « The Walking Stick » (1970) et « It Shouldn’t Happen to a Vet » (1976).

« Hot Millions » est une comédie qui ne se prend pas la tête (et n’est pas toujours très crédible il faut le dire), offre des dialogues parfois savoureux et s’appuie sur un casting solide. Maggie Smith décrochera un Oscar l’année suivante pour « The Prime of Miss Jean Brodie« . Le natif de Chicago Karl Meiden tourne à l’époque une poignée de films au UK dont « Billion Dollar Brain » (1967) et « Blue » (1968) avant de faire un tour en Italie pour tourner « Il gatto a nove code » (1971) pour Dario Argento. Enfin, c’est l’un des premiers rôles au cinéma du comique Américain Bob Newhart qu’on verra deux ans plus tard au générique de « Catch-22 ».

DVD zone 1. Studio Warner Collection Archive. Version originale sans sous-titres