La 22e édition du festival Ecrans Britanniques ouvrira ses portes le samedi 8 mars pour dix jours assez intenses placés entre autres sous le signe de la comédie britannique et d’hommages à deux grands réalisateurs : Nicolas Roeg et Carol Reed. Sans oublier l’actualité du cinéma britannique avec plusieurs avant-premières et des invités ! Bon, évidemment, cette année encore je serai sur place.

Le thème principal de cette 22e édition est très vaste, puisqu’il s’intéressera à l’un des genres les plus riches du cinéma britannique, la comédie. La programmation propose un survol du genre, de la comédie populaire (« Carry On Sergeant », 1958) à l’humour pythonesque (« Monty Python and The Holy Grail« , 1975) en passant par la comédie Ealing (« The Tifield Express », 1953)  ou encore la comédie romantique (« Four Weddings and a Funera »l, 1994) sans oublier l’humour geek de « Shaun of the Dead » (2004) et « The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy » (2005).  Evidemment, les festival ne pouvait faire l’impasse des comédies de deux précédents invités prestigieux du festival : Ken Loach avec « Looking for Eric » (2009) et Mike Leigh avec « Happy-Go-Lucky » (2008).

Ecrans Britanniques rendra également hommage à deux grands cinéastes. Tout d’abord Carol Reed avec une rétrospective réunissant quatre excellents films : « The Way Ahead » (1944), « The Fallen Idol » (1948), « The Man Between » (1953) et l’inévitable « The Third Man » (1949).

Le festival rendra également hommage à Nicolas Reog, récemment décédé, avec « Don’t Look Now » (1973), « The Man who Fell to Earth » (1976) et « Walkabout » (1971). C’est un cinéaste que j’aime beaucoup et j’aurai l’honneur de présenter cet hommage.

Le festival n’oublie pas l’actualité avec de nombreux films récents dont plusieurs présentés ici en avant-première  : « Funny Cow » (en présence de l’actrice Maxine Peake), « Jellyfish » (en présence du réalisateur James Gardner et l’actrice Liv Hill), « The Aftermarth » ou encore « Dead in a week » (en présence du réalisateur Tom Edmonds et du producteur Daniel Konrad-Koopers). A noter également la présence de la réalisatrice Chanya Button qui présentera son film resté inédit en France « Burn Burn Burn » (2015).

Le fondateur du festival, Francis Rousselet, propose plusieurs de ses coups de coeur dans le cadre d’une carte blanche : « 1914 All Out » (David Green 1987), « Anoter Time, Another place » (Michale Radford, 1983), « Seacoall » (Amber Films, 1985) et « The Terence Davies Trilogy » (1976-1983)

Et comme le festival pouvait difficilement ignorer l’actualité du moment, c’est à dire le spectre du Brexit, il y aura une projection de courts-métrages co-produits par le quotidien britannique The Guardian et du documentaire de Don Kent « Goodbye Britan ? » (2016). Des journalistes de The Guardian seront présents pour une table ronde.

Fanny Popieul, co-directrice artistique du festival de Dinard, présentera six courts-métrages sur le thème « Tranches de rire, l’humour britannique à l’écran » et animera une conférence sur le thème « Traducteur de film, les ficelles d’un métier ».

Enfin, Ecrans Britanniques proposera une soirée musicale avec un concert d’HarmoNîmes sous la direction de Zahia Ziouani puis une projection de « Yellow Submarine » (1968), le fameux dessin animé des Beatles.

Bref, encore une fois le festival nous propose un programme très, très complet. J’ai hâte !

Vous pouvez retrouver le programme complet ici :