Romance / Comédie:
Alastair Reid

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3
On 27 décembre 2021
Last modified:27 décembre 2021

Summary:

Une comédie romantique sympathique mais qui sur tous les points a du mal à rivaliser avec les grandes réussites du genre

Une comédie romantique sympathique mais qui sur tous les points a du mal à rivaliser avec les grandes réussites du genre

What Rats Won’t Do (1998)

Réalisé par Alastair Reid

Ecrit par Steve Coombes, Dave Robinson et William Osborne

Avec James Frain, Natascha McElhone, Amy Phillips, Peter Capaldi, Charles Dance, Parker Posey, Michael Gough,…

Directeur de la photographie : Brian Tufano / Production design : Jane Martin / Montage : Peter Coulson et Liz Webber / Musique : David A. Hughes et John Murphy

Produit par Tim Bevan, Nicky Kentish Barnes, Eric Fellner et Simon Wright pour Working Title Films

Comédie / Romance

88mn

UK

Jack (James Frain) est un coureur de jupons alors que la sage Kate (Natascha McElhone) s’apprête à se marier. Mais ils ont un point en commun, ils sont tous deux de jeunes avocats. Kate éprouve une antipathie immédiate pour cet avocat trop confiant en lui. Manque de chance, ils vont se retrouver à plaider l’un cont une histoire d’héritage suite au décès d’un vieil homme marié à une femme de 22 ans. Alors amour ou appât du gain ?

Célèbre studio britannique fondé en 1983, Working Title Films a connu l’un de ses plus gros succès en 1994 avec la comédie romantique « Four Weddings and a Funeral » (1994). Il n’est donc guère étonnant que Working Title explore le genre dans les années suivantes. S’ils vont réussir à reproduire la formule magique avec « Notting Hill » (1999) et « Bridget Jones’s Diary » (2001), d’autres tentatives vont passer plus inaperçues. C’est le cas de « What Rats Won’t Do ».

Bon, il faut dire que le titre semble déjà bien étrange pour une comédie romantique. Quand les Américains feront un film sur un sujet similaire en 2004, ils auront au moins le mérite d’éviter d’utiliser le mot « rat » dans le titre et opteront pour un titre plus conventionnel, « Laws of attraction ».

Dans les rôles principaux des deux amoureux impossibles, Working Title parie sur deux acteurs alors peu connus du grand public, James Frain, jeune acteur originaire du Yorkshire (devenu depuis un second rôle très couru des deux côtés de l’Atlantique) et la londonienne Natascha McElhone, qui avait obtenu un joli rôle dans « The Truman Show » (1998). L’alchimie à l’écran entre les deux acteurs est très satisfaisante, mais côté masculin James Frain ne peut rivaliser avec un Hugh Grant. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment dans des rôles romantiques qu’il se fera connaitre.

En fait, « What Rats Won’t Do » est une comédie romantique tout à fait acceptable, qui souffre surtout d’un scénario un peu trop conventionnel et d’un manque de scènes vraiment drôles et de personnages secondaires marquants (malgré un joli casting). D’autres pourront aussi regretter le Londres de carte postale, typique d’un film destiné à se vendre sur le marché international.

Il s’agit du dernier film réalisé par Alastair Reid, un grand réalisateur télé (« Traffik », « Selling Hitler », « Artemis 81« ,…) qui avait signé trois long métrages à la croisée des années 60 et 70 : « Baby Love » (1969), « The Night Digger » (1971) et « Something to Hide » (1972).

A ma connaissance, « What Rats Won’t Do » n’est jamais sorti sur le territoire français au cinéma ou en support physique.