Un film de maison hantée raté à cause d’un scénario confus et d’un personnage principal peu crédible

An English Haunting (2020)

Ecrit et réalisé par Charlie Steeds

Avec David Lenik, Tessa Wood, Barrington De La Roche,…

Directeur de la photographie : Michael Lloyd / Montage : Charlie Steeds / Musique : Graham Plowman

Produit par Charlie Steeds pour Dark Temple Motion Pictures

Horreur

89mn

UK

Quelque part en Angleterre dans les années 60. Margot (Tessa Wood) et son fils Blake (David Lenik) se rendent dans le manoir familial perdu dans la campagne anglaise. Le père de Margot est dans le coma. Si Blake se souvient avec tendresse de son grand-père, Margot préfère liquider les bouteilles de vin dans la cave. Blake, choqué par l’attitude sa mère, se plait dans le chateau… jusqu’à ce qu’il soit témoin de choses étranges. Mais il est bien décidé à découvrir le secret qui se cache dans la demeure familiale.

Jeune cinéaste à tout faire et champion auto-proclamé du « new retro horror » (sic), Charlie Seeds signe avec « An English Hauting », l’un des quatre films d’horreur à petit budget qu’il a écrit-réalisé-produit en 2020 avec « Death Ranch« , « A Werewolf in England » et « Vampire Circus ».

Comme son nom l’indique bien, il s’agit ici donc d’un film de maison hantée qui se situe en Angleterre. Et comme on s’en doute, la maison cache un terrible secret que Blake aura pour mission de révéler. Bon, le problème c’est qu’arrivé à la fin du film, on est tellement terrassé par les improbabilités que l’on se fiche de comprendre le fameux secret.

Oui, un scénario mal foutu est aussi l’une des constances de Charlie Seeds. Sinon l’ambiance est correcte (Seeds a trouvé un manoir qui fournit un décor tout à fait convenable pour un film d’horreur) mais l’acteur principal David Lenik, un habitué des productions Charlie Seeds (comme la majorité du casting), est un peu trop vieux pour le rôle. Si l’on s’en tient à son mode de pensée et à sa maturité, le personnage de Blake devrait avoir tout au plus 15 ans. Lenik a bien dix ans de trop et du coup on fait face à un grand dadais tête à claque comme personnage principal.

« An English Hauting » n’a malheureusement pas grand intérêt et vous êtes invité à passer votre chemin.