White lightnin’ est un film très violent, parfois à la limite du supportable, où on ne vous épargne rien de la folie auto destructrice du personnage principal.
White lightnin’ (2009)
Réalisé par Dominic Murphy
Ecrit par Eddy Morretti, Shane Smith
Avec Edward Hogg, Carrie Fisher,…
Produit par Léo L. Fuchs. Universal Pictures
Drame
UK
Durée 92 mn
« Au coeur des montagnes Appalaches, en Virginie Occidentale, où tout homme possède une arme et de quoi distiller de l’alcool de contrebande, vit une légende : Jesco White. De sa jeunesse trempée dans les effluves d’essence en passant par de nombreux séjours en maison de redressement ou en hôpital psychiatrique, la vie tumultueuse et incandescente de Jesco se consumait dangereusement. Pour le sauver, son père tente de lui apprendre au moins une chose dans la vie : la danse ou plutôt une version frénétique de claquettes sur de la musique country. Propulsé sur le devant de la scène, applaudi aux quatre coins du pays, Jesco goûte à la vie et tombe amoureux. Mais, obsédé par la vengeance du meurtre son père, il réveille les démons qui sont en lui ! »
Passé relativement inaperçu auprès du public, ce premier film de Dominic Murphy a été très bien reçu par la critique et a fait sensation dans les festivals de Berlin et de Sundance.
Vu que le film se situe entièrement dans l’Amérique profonde qui en constitue le coeur et que le seul élément connu du casting est Carrie Fisher (oui la princesse Léa de Star Wars), il faut vraiment l’avoir lu dans une publication sérieuse pour s’assurer que « White lightnin' » n’est en fait nullement une production américaine, et qu’aucune image n’a été tournée aux USA! Le film est en fait une production 100% anglaise, fauchée (avec son budget de deux millions de dollars) et filmée intégralement en Croatie.
Mais parlons du film donc. C’est quasiment un exercice de style, à la fois de la part du réalisateur (avec ses images crasses et sa bande son hallucinée, ses dialogues essentiellement constitués par la voix off du anti-héros, sa trame narrative décousue) et de son acteur principal, le britannique Edward Hogg, dont c’est le premier grand rôle, et qui signe ici une performance physique assez incroyable.
Le résultat est un film très violent, parfois à la limite du supportable, où on ne vous épargne rien de la folie auto destructrice du personnage principal. Un film à voir… avec un tube d’anti-dépresseurs à portée de main.
DVD. Edition hollandaise (région 2) avec sous titres français