Review of: La grande menace
Horreur:
Jack Gold

Reviewed by:
Rating:
3
On 13 janvier 2015
Last modified:3 mai 2018

Summary:

Mélange de film d'horreur et de film catastrophe, voici une série B qui bénéficie d'une réalisation solide et d'un casting plaisant (Lino Ventura, Richard Burton, Lee Remick)

Mélange de film d’horreur et de film catastrophe, voici une série B qui bénéficie d’une réalisation solide et d’un casting plaisant (Lino Ventura, Richard Burton, Lee Remick)

TheMedusaTouch1978

The Medusa Touch (1978)

(La grande menace)

Réalisé par Jack Gold

Ecrit par John Briley d’après le roman de Peter Van Greenaway

Avec Richard Burton, Lee Remick, Lino Ventura, Marie-Christine Barrault, Jeremy Brett, Harry Andrews,…

Directeur de la photographie : Arthur Ibbetson

Musique : Michael J. Lewis

Produit par Coatesgold et ITC (Lew Grade)

Thriller / film catastrophe / horreur

105 mn

UK / France

Un écrivain John Morlar (Richard Burton) se fait sauvagement agressé chez lui. Contre toute attente, il est encore vivant et s’il semble proche de la mort clinique, son activité cérébrale étonne les médecins. Détective français venu à Londres dans le cadre d’un programme d’échange, l’inspecteur Brunel (Lino Ventura) s’intéresse au cas et rencontre sa psychiatre, la très belle Dr Zonefeld (Lee Remick).

la-grande-menaceProduction franco-britannique, « The Medusa Touch » remplace le détective britannique du livre de Peter Van Greenaway par un détective français qui se retrouve à Londres dans un programme d’échange. Et c’est pas plus mal parce qu’on a le droit à Lino Ventura, ici dans l’un de ses rares rôles en anglais (à ma connaissance du moins).

Lino Ventura joue tout en sobriété – bon son personnage manque un chouia de relief pour tout dire. Mais après tout c’est peut être mieux ainsi car en face de lui, on retrouve un Richard Burton fort à l’aise (qui a dit « trop » ?) dans la peau de Mortar, un écrivain ravagé et torturé qui a le pouvoir de tuer ou de provoquer une catastrophe par sa propre volonté (les fameux pouvoirs de télékinésie ou de psychokinésie alors très à la mode). Notons que Jack Gold ne voulait pas de Burton, lui préférant Nicol Williamson qu’il avait déjà fait tourné dans l’excellent thriller « The Reckoning » (1970). Mes les producteurs ont insisté, attirés par l’aura renouvelée de Burton depuis le succès d’Equus (1977).

Troisième personnage central, la psychologue à qui se confie Mortar, est interprétée par la très séduisante actrice américaine Lee Remick (probablement là pour appuyer le côté international du casting et apporter une touche de charme dans un trio qui dans le livre était exclusivement masculin).

Malgré les personnages un peu fades, « The Medusa Touch » s’avère une bonne pioche, notamment grâce à la réalisation solide de Jack Gold. Les séquences du passé de Mortar sont bien intégrées au récit, et si l’on devine rapidement l’identité de la personne qui a tenté de tuer Mortar, au moins peut-on se satisfaire que le film ne repose pas sur ce suspense. Non, la vraie question du film, c’est de savoir jusqu’où ira Mortar. Et la dernière partie du film qui fait virer « The Medusa’s Touch » vers le film catastrophe est très bien foutue.

« The Medusa Touch » est l’un des derniers films cinéma de Jack Gold qui à partir des années 80 se consacrera essentiellement au petit écran pour lequel il a tourné quelques téléfilms qui sont devenus des classiques de la télévision britannique : « The Naked Civil Servant » (1975) avec John Hurt, « Escape from Sobibor » (1987) avec Rutger Hauer ou encore « Goodnight, Mister Tom » (1998) avec John Thaw,

DVD Zone 2 FR. Elephant films. Version originale sous titrée en français et version française. Bonus : Commentaire écrit de Brian Johnson (effets spéciaux), Interview de Lino Ventura (1978 – 2’23 »), Interview de Richard Burton (5′), Interview de Jack Gold (4’38 »), Notes de production

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