Un bon petit thriller pas follement original mais qui brille par son casting

The Man Who Finally Died

The Man Who Finally Died (1963)

Réalisé par Quentin Lawrence

Ecrit par Lewis Greifer et Louis Marks

Avec Stanley Baker, Peter Cushing, Mai Zetterling, Eric Portman, Nigel Green, Georgina Ward,…

Directeur de la photographie : Stephen Dade

Musique : Philip Green

Produit par Norman Williams pour White Cross Productions

Thriller

UK

Joe Newman (Stanley Baker), musicien de jazz à Londres, reçoit un appel de son père allemand qu’il croyait décédé depuis 20 ans. Il lui demande de venir le voir dans un village de la Bavière. Quatre jours plus tard, quand il arrive sur place, il apprend que son père est mort il y a une semaine.

The Man Who Finally Died (1963)Le réalisateur Quentin Lawrence est surtout un réalisateur télé qui a fait une incursion au cinéma de la fin des années 50 au milieu des années 60 par le biais de films d’horreur (« The Crawling Eye » en 1958) ou encore de thrillers comme « Cash on demand » en 1961.

« The man who finally died » est adapté d’un serial télé dont il avait signé la réalisation en 1959.

Pour l’adaptation cinéma, il bénéficie d’un casting de rêve : Stanley Baker dans un de ses rôles favoris de dur à cuir (à qui on la fait pas) bien décidé à découvrir la vérité derrière la deuxième mort de son père. Peter Cushing dans le rôle du mystérieux docteur, Eric Portman dans le rôle du commissaire du village et enfin Mai Zettering (actrice suédoise qui avait fait ses débuts au UK dans « Frieda » en 1947) dans le rôle de la veuve pas très éplorée… sans parler de Nigel Greene (mort trop jeune à 47 ans mais qui reste l’un des grands seconds rôles britanniques des années 50 et 60). On y trouve même Georgina Ward dans son premier rôle au cinéma.

Stanley Baker essaie de donner du nerf à l’intrigue en gesticulant et hurlant à la tout va, mais il faut bien avouer que le tout reste assez convenu, même la conclusion (quoiqu’elle ait réussi à me surprendre… comme quoi !). L’ensemble forme un thriller tout à fait convenable, avec un bon suspense made in guerre froide très fifties, et qui reste agréable à regarder.

DVD zone 2 Network. Version originale, aucun sous-titre. Bonus : gallerie photo, dossier de presse en PDF