Un film de maison hantée sans surprise et l’un des quatre films d’horreur tournés par le stakhanoviste gallois Andrew Jones en 2015

The Last House on Cemetery Lane (2015)

Ecrit et réalisé par Andrew Jones

Avec Lee Bane, Vivien Bridson, Tessa Wood, Georgina Blackledge,…

Direction de la photographie : Ryan Eddleston et Jonathan McLaughlin / Production design : Felicity Boylett / Montage : Sara Koozehchian / Musique : Bobby Cole

Produit par Andrew Jones pour North Bank Entertainment

Horreur

82mn

UK

John Davies (Lee Bane), un scénariste de films d’horreur, décide de louer une maison à la campagne pour fuir les distractions citadines et finir son dernier livre. Mais le jour de son arrivée, il apprend qu’une vieille dame vit dans le grenier. Interloqué, mais désireux de s’atteler au travail rapidement, il décide de rester. Ce n’était pas sa meilleure idée… Et dès la première nuit, les cauchemars commencent. Heureusement, la jolie voisine Cassie (Georgina Blackledge) a l’air très sympathique, c’est déjà ça…

« The Last House on Cemetery Lane » est le sixième film du stakhanoviste gallois Andrew Jones (28 films tournés – principalement d’horreur et tous avec un budget minimum entre 2006 et 2021). Un film de ses débuts donc et l’un des quatre films qu’il sort en 2015. Je vous ai déjà parlé du mauvais « Robert The Doll » (une tentative maladroite de s’inscrire dans le succès d' »Annabelle »).

Ici Andrew Jones reprend un pitch classique, l’écrivain en manque d’inspiration et qui s’isole pour écrire dans une vieille maison isolée. Et où il a rapidement l’impression de perdre la tête. L’affiche promet une maison inquiétante, mais en réalité difficile d’imaginer que la maison a 600 ans comme le note John. On n’est pas vraiment dans un manoir gothique, mais plutôt dans une grande maison de facture assez classique.

Au-delà des décors peu propices à une ambiance horrifique, Andrew Jones fait encore appel à l’acteur Lee Bane, qui tourne dans à peu près tous ses films. Ce n’est pas vraiment un problème, car Bane n’est pas un mauvais acteur. Le réalisateur multiplie les phénomènes étranges classiques (des objets qui se déplacent tout seul, le tourne disque qui se met en marche toutes les nuits, des inscriptions sur le miroir, des portes qui se ferment,…). Rapidement, notre scénariste tente de trouver les réponses lui-même avec un planche ouija. Mais est-il sûr de vouloir des réponses ?

Bref, vous n’aurez pas de grande surprise. Andrew Jones filme un peu mieux que beaucoup de ses compères du milieu des films d’horreur sans budget, mais l’originalité ce n’est pas vraiment son truc.

Comme d’autres films de Jones, vous pouvez retrouver « The Last House on Cemetery Lane »  sur la plateforme française d’Amazon Prime au moment où j’écris ces lignes.