Review of: Robert
Horreur:
Andrew Jones

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1
On 28 octobre 2021
Last modified:28 octobre 2021

Summary:

Un petit film d'horreur autour d'une poupée ancienne possédée, tourné vite fait dans le sillage du succès d'"Annabelle" 

Un petit film d’horreur autour d’une poupée ancienne possédée, tourné vite fait dans le sillage du succès d' »Annabelle » 

Robert (2015)

Ecrit et réalisé par Andrew Jones

Avec Suzie Frances Garton, Lee Bane, Fynn Allen, Judith Haley,…

Direction de la photographie : Jonathan McLaughlin / Production design : Felicity Boylett / Montage : Morgan Conlon / Musique : Bobby Cole

Produit par Andrew Jones pour North Bank Entertainment

Horreur

UK

Jenny (Suzie Frances Garton) décide de mette à la porte leur vieille nounou Agatha (Judith Haley) qui perd la tête. Avant de partir, Agatha offre à leur fils Gene (Flynn Allen) une vieille poupée qui s’appelle Robert. Mais ce dernier ne plait pas pas trop à Jenny et son mari Paul (Lee Bane). Rapidement, Jenny commence à voir des choses étranges, mais Paul croit que sa femme, qui est déjà médicamentée, perd la tête.

Le scénariste, réalisateur et producteur de « Robert » est le prolifique Andrew Jones. Ce dernier a réalisé (et souvent écrit) 28 films, presque tous d’horreur depuis 2006. Le plus souvent ces films, tournés à la va vite et sans budget, n’ont guère d’intérêt. Mais parfois on a quelques bonnes surprises (son « Amityville Asylum » n’est pas si mauvais).

Malheureusement pour nous, « Robert » fait partie de la règle et non de l’exception. Sorti un an après  le film américain « Annabelle », succès surprise de l’automne 2014 (plus de 250 millions de recettes mondiales pour 6 millions de budget), Andrew Jones a donc très rapidement décidé de suivre le même chemin. « Annabelle » est inspirée du cas d’une poupée possédée aux USA, Jones repère de son côté Robert the Doll, un cousin du début du XXe siècle et gardé au musée East Martello Museum en Floride.

Pour se rapprocher encore plus d' »Annabelle », Andrew Jones choisit un style de design pour la poupée inspiré du film américain. Notons d’ailleurs que dans les deux cas, le design choisi par les cinéastes n’a rien à voir avec les design d’origines (Annabelle et Robert sont tous deux des poupées en chiffon).

Je n’ai pas vu « Annabelle », mais « Robert » est en tout cas un film maladroit qui remplit ses 90 minutes avec beaucoup de dialogues inutiles. Robert veut se débarrasser des parents et se fait la main avec les baby-sitters. La mère, Jenny, croit que la poupée est possédée et Robert tout pour la rendre folle. Evidemment, son mari, Paul, la croit pas.

L’absence totale d’originalité est assez affligeante. Mais ça n’a pas empêché Andrew Jones d’en faire une franchise. Dès l’année suivante, il enchaine avec « The Curse of Robert the Doll » (2016) puis « Robert and the Toymaker » (2017), « The Revenge of Robert the Doll » (2018) et enfin… « Robert Reborn » (2019) !