« The fast lady » est surtout remarquable pour être la première apparition sur grand écran de Julie Christie et pour ses jolies voitures anciennes.
The fast lady (1963)
(La merveilleuse anglaise)
Réalisé par Ken Annakin
Ecrit par Henry Blyth et Jack Davies d’après une histoire de Keble Howard
Avec James Robertson Justice, Julie Christie, Stanley Baxter,…
Directeur de la photographie : Reginald H. Wyer
Produit par Leslie Parkyn et Julian Wintle pour Independant Artists
Durée 95 mn.
Comédie
UK
Murdoch Troon (Stanley Baxter), un jeune écossais adepte du vélo et membre du club local de cyclistes, se fait renverser par la voiture imposante de Charles Chingford (James Robertson Justice), businessman de son état. En se rendant chez lui pour demander réparation, Murdoch rencontre sa charmante fille (Julie Christie). Il tombe tout de suite amoureux et décide pour lui plaire de laisser tomber le vélo et de s’acheter une voiture de sport. Le problème? Il ne sait pas conduire.
Comme vous l’aurez deviné par vous même d’après ce pitch, « The fast lady » est une comédie des plus innocentes.
Stanley Baxter incarne un Écossais un peu niais, fier de ses origines, proche de ses sous (ben oui il est écossais quoi!) mais aussi très amoureux. Baxter (alors célèbre en Angleterre pour son émission comique « The Stanley Baxter Show ») a un pouvoir comique certain, mais la niaiserie du scénario, des situations et des dialogues n’a d’égale que celle de son héros principal, et l’ensemble est fort daté (et l’était déjà lors de sa sortie en 1963). Personnellement, je n’ai pas pu aller jusqu’au bout du film, et pourtant je suis tenace. Ceci dit si vous aimez les voitures, et les comédies surannées, ce film pourrait bien vous convenir.
En fait « The Fast Lady » est surtout remarquable pour être la première apparition sur grand écran de Julie Christie, ici limitée à un rôle de jolie potiche, et qui aura heureusement pour elle plus de chance dans la suite de sa carrière cinématographique.
Un mot sur le réalisateur Ken Annakin, né dans le Yorkshire en 1914. Il a notamment tourné pour Disney (« les Robinsons du sud », « Robin des Bois »). Ses films les plus connus restent « Ces merveilleux fous volants dans leur drôle de machines » (1965) et « la bataille des Ardènes » (1966).
DVD Network. Edition anglaise. Audio en anglais. Pas de sous-titres.