Un petit film, distrayant, mais qui n’arrive pas à la cheville des grands Hitchcock, pour cause de scénario et de dialogues confus.

Numéro 17 d'hitchcock

Number Seventeen (1932)

(Numéro 17)

Réalisé par Alfred Hitchcock

Ecrit par Alma Reville, Alfred Hitchcock, Rodney Ackland d’après une pièce de Joseph Jefferson Farjeon

Avec Leon M Lion, John Stuart, Anne Grey

Directeur de la photographie : Jack E. Cox et Byran Langley

Production British International Picture (BIP)

Comédie / Crime

63 mn

UK

Number 17Un homme passe devant une maison abandonnée et est curieusement attirée par la bâtisse. Sur place il découvre un SDF et un cadavre. Mais bientôt d’autres individus peu recommandables vont débarquer, tous à la recherche d’un certain collier. Le problème c’est que personne ne se connait et l’identité de ces individus est pour le moins changeante.

« Number 17 » est un vieux Hitchcock d’avant ses premiers grands classiques de sa période anglaise qu’il tournera d’ailleurs juste après : « The Man who Knew Too Much » (« l’homme qui en savait trop », 1934) et « The 39 Steps » (« les 39 marches », 1935).

Pour autant, « Number 17 » n’est pas l’oeuvre d’un débutant puisque Hitchcock avait déjà signé en 1932 une dizaine de films muets et parlants.

Le film, qui serait plutôt à classer dans les films policiers si on s’en tient au pitch, est pourtant bien plus une comédie, Hitchcock jouant avec les clichés du genre. « Number 17 » est un petit film, distrayant, mais qui n’arrive pas à la cheville des grands Hitchcock, pour cause de scénario et de dialogues pas franchement passionnants et assez confus. Hitchcock dans sa série d’interviews avec Truffaut qualifie lui-même le film de « désastre ».

Néanmoins quelques scènes sont amusantes, et la réalisation ne manque pas de morceaux de bravoure (les bagarres en vue subjective, la course entre l’autobus et le train jusqu’au crash final – très bien filmée avec des maquettes !). A noter que ce film très court se déroule quasiment exclusivement dans deux lieux : la maison abandonnée (trois premiers quarts du film) et le train (dernier quart).

En France, le film est disponible dans une qualité déplorable chez Bach Films. C’est dommage de voir le « Number 17 » dans ces conditions. Il faut sans doute préférer l’édition Studio Canal (avec « A l’est de Shangaï ») qui est probablement de meilleure qualité (mais je ne l’ai pas vue).

DVD Bach Films, audio anglais sous titré en français.

DVD Studio Canal (avec « A l’est de Shangaï »), audio anglais sous titré en français.