Films dramatiques britanniques
The Party’s over (1965)
Un drame sombre sur une (autre) jeunesse perdue, celle des Beatniks dans le Londres du début des années 60. Le film a subit les foudres de la censure, et sort enfin en version quasi originale.
Don’t look now / Ne vous retournez pas (1973)
Un film d’angoisse très efficace dans une Venise décatie avec un Donald Sutherland parfait dans le rôle d’un père à la dérive suite à la mort de sa fille.
Whistle Down the Wind (1961)
Un classique de 1961 pour toute la famille avec des enfants crédibles, et Alan Bates dans l’un de ses premiers rôles.
Bread and Roses (2000)
Un portrait sensible de deux soeurs mexicaines exilées à Los Angeles. « Bread and Roses »ne surprendra pas ceux qui connaissent l’oeuvre de Loach, mais prouve encore une fois le savoir faire de Laverty-Loach pour créer des personnages vibrant d’humanité plongés dans un monde complètement déshumanisé.
Monsters (2010)
« Monsters » est un film de monstre / histoire d’amour /road movie tourné dans une Amérique du Sud post apocalyptique avec 800.000 livres de budget.
The Angry Silence / Le silence de la colère (1960)
Si le message politique de The Angry Silence n’est pas toujours très clair, c’est un film convaincant, et souvent impressionnant, sur les méfaits de la pression du groupe sur l’individu.
Violent playground (1958)
Pauvreté et délinquance juvénile dans le Liverpool de la fin des années 50. Un bon mélodrame social avec des acteurs formidables.
To Sir, With Love / Les anges aux poings serrés (1967)
« To Sir with love » est un joli film sur le thème rabattu du professeur charismatique qui doit faire face à des élèves rebelles. Sidney Poitier est royal !
Accident (1967)
Deuxième film des trois classiques tournés par le duo Losey-Pinter. Une dénonciation virulente des hypocrisies bourgeoises.
The Family Way / Chaque chose en son temps (1966)
« The Family Way » n’est pas forcément le film auquel on pense en premier quand on aborde la longue carrière des frères Boulting, mais c’est un très beau film sur le passage à l’âge adulte.
Secret Ceremony / Cérémonie Secrète (1968)
Atypique et fascinant, « Cérémonie secrète » mérite d’être ré-évalué à la hausse. Losey reste un grand cinéaste… même sans Pinter.
All night long / Tout au long de la nuit (1962)
Une adaptation très libre d’Othello sur fond de musique jazz. Un chef d’oeuvre halluciné et magistral signé Basil Dearden.
Victim / La Victime (1961)
« Victim » (1961) est un film engagé où Basil Dearden dénonce la situation des homosexuels obligés de se cacher car encore passibles de prison en Angleterre à l’aube des années 60.
Sapphire / Opération Scotland Yard (1959)
Sous la forme d’un film criminel très classique de série B, Basil Dearden aborde de front un sujet peu traité à l’époque : le racisme.
The Yellow Balloon (1953)
Dans l’immédiat après-guerre, un enfant tue par accident un ami. Un criminel décide de jouer de sa culpabilité pour le manipuler et se servir de lui.
10 Rillington Place (1970)
Richard Attenborough est impérial dans cet excellent film de Fleischer « L’étrangleur de Rillington Place ». Un film sobre sur un serial killer. Une rareté.
Bronco Bullfrog (1969)
Bronco Bullfrog est un portrait réaliste de la jeunesse de l’Est End Londonien à la fin des années 60. Après les mods mais avant les punks !
Deep end (1970)
« Deep end » est un film étrange, entre comédie et drame, parfois surréaliste, qui semble pouvoir partir dans n’importe quelle direction à tout moment.
Piccadilly (1929)
Le film ne brille pas par ses audaces, on pourrait même le traiter de conventionnel, si le film n’irradiait pas de la présence d’Anna May Wong.
The Servant (1963)
Première collaboration entre Joseph Losey et Harold Pinter, « The Servant » est une oeuvre puissante sur la dialectique du Maître et de l’Esclave.