Review of: Dream Horse
Comédie dramatique:
Euros Lyn

Reviewed by:
Rating:
3
On 7 juin 2021
Last modified:8 juin 2021

Summary:

Un feel good movie qui emprunte largement aux recettes bien éprouvées des comédies Ealing. Aussi charmant que sans surprise

Un feel good movie qui emprunte largement aux recettes bien éprouvées des comédies Ealing. Aussi charmant que sans surprise

Dream Horse (2020)

Réalisé par Euros Lyn

Ecrit par Neil McKay

Avec Toni Collette, Damian Lewis, Owen Teale, Nicholas Farrell, Karl Johnson,…

Direction de la photographie : Erik Wilson / Production design : Dan Taylor / Montage : Jamie Pearson / Musique : Benjamin Woodgates

Produit par Katherine Butler et Tracy O’Riordan pour Ffilm Cymru Wales, Film4, Ingenious Media

Comédie dramatique / sport

113mn

Jan (Toni Collette) est caissière dans un supermarché d’un petit village gallois. Ses jours de gloire, quand elle avait remporté le premier prix pour ses pigeons, semblent loins. Son mari, ancien vétérinaire, dépérit devant la télévision, et ses parents semblent trouver que son aide leur est acquise. Quand un soir, dans son deuxième boulot comme serveuse dans un pub local, elle entend Howard (Damien Lewis), spécialiste de l’optimisation fiscale, se vanter de ses réussites en matière de course hippique, elle écoute avec attention. Et après tout, pourquoi n’élèverait-elle pas un cheval de course ?

« Dream Horse » est tiré d’une histoire vraie, celle de Jan et de son cheval Dream Alliance, qui date du début du XXIe siècle. Pas si longtemps que ça donc, mais néanmoins, les concepteurs du film ont décidé de situer l’histoire dans son époque, en témoignent les ordinateurs pas vraiment ultraportables et les téléphones pas très smart.

L’histoire est touchante et mise en image à la manière d’une comédie Ealing. Assez logiquement car « Dream Horse » contient l’essence du genre. Un petit groupe disparate de villageois de tous genres, d’un propriétaire de pub près de ses sous à un vieux retraité qui dépense tout dans la boisson en passant par un vieux garçon tatillon,… mais qui ont tous un point en commun : ils ne connaissent rien à la science hippique. Ça tombe bien car ils se réunissent autour de Jan qui a pour elle son… enthousiasme. Tout ce petit monde forme un syndicat, où chacun participe à parts égales à l’achat de la jument, la saillie puis l’élevage du futur champion éventuel. Ce sera l’occasion de moucher les riches propriétaires de haras, l’élite de ce monde très fermé… non sans l’aide de quelques experts, Howard bien sûr mais aussi l’éleveur qui va prendre le jeune champion sous son aile.

Le gallois Euros Lyn, réalisateur confirmé à la télévision britannique (Doctor Who, Broadchurch, Happy Valley,…), s’était déjà permis une virée au cinéma avec « Y Llyfrgell » (The Library Suicides, 2015), thriller en gallois. Ici il reste près de ses racines mais tourne quand même en anglais ! Avec le scénariste Neil McKay (un habitué également du petit écran outre-manche), ils mettent en image un groupe de personnages attachants autour de Jan et Howard, tous deux avides de récupérer leurs rêves abimés par les obligations du quotidien…

Une belle histoire qui suit son petit bonhomme de chemin sans accroc. N’attendez aucune surprise, le déroulé du film est hautement prévisible. Mais « Dream Horse » reste un feel-good movie qui fonctionne bien. Si vous aimez les chevaux et les jolies histoires, voici un film fait pour vous.

Sorties dans les salles françaises en août 2021