Quand le folk horror s’immisce dans une aciérie galloise ! Un scénario confus rattrapé de justesse par une ambiance glauque à souhait.

Darklands (1996)

(Darklands – L’ultime sacrifice)

Ecrit et réalisé par Julian Richards

Avec Craig Fairbrass, Rowena King, Jon Finch, Roger Nott, Dave Duffy, William Thomas,…

Direction de la photographie : Zoran Djordjevic / Direction artistique : Frazer Pearce / Montage : Mark Talbot-Butler / Musique : David A. Hughes et John Murphy

Produit par Paul Brooks

Thriller / Horreur

86mn

UK

« Darklands » a une petite réputation pour les amateurs de films d’horreur britannique et de folk horror, remportant un certain nombre de prix dans les festivals consacrés au fantastique et à l’horreur. Pendant longtemps invisible du à des problèmes de droit, le réalisateur Julian Richards en a récupéré les droits en 2006 après le succès de son « The Last Horror Movie » (2004) et en a profité pour revoir son montage afin de leur rendre plus dynamique (d’où des scènes ré-arangées et quelques minutes coupées). C’est cette version qui est actuellement distribuée.

Tout commence par des graffitis et des cochons égorgés dans une église locale. Rapidement la police, tout comme le journaliste Frazer Truick (Craig Fairbrass)  pense aux gitans qui se sont récemment installés près de l’aciérie. Une revanche d’un culte gaélique contre l’église anglicane qui a bâti ses lieux de culte sur ceux des druides ? Frazer Truick va vite se retrouver au centre d’un complot millénaire mené par un politicien nationaliste dans lequel il a un rôle important à jouer.

Le scénario de « Darklands » balance entre « The Wicker Man » (1973) et « Rosemary’s Baby » (1968) et il est pour le moins assez brouillon.  Mais l’ambiance de « Darklands »  est très travaillée, constuite autour d’un décor hors norme, une aciérie galloise où les membres d’un culte païen se réunissent pour procéder à des sacrifices dans une ambiance très Mad Max ! Et le résultat a un certain charme.

En tête de casting, on retrouve Craig Fairbrass, plus connu aujourd’hui pour être le monsieur Muscle des films britanniques de série B. Son apparition dans le thriller « Cliffhanger » (1993) avec Stalone lui a permis par la suite de devenir une tête d’affiche régulière du cinéma britannique ( »

Julian Richards a continué à réaliser quelques films en Grande-Bretagne (comme « Summer Scars » en 2007) avant de partir travailler aux USA. Avec sa boite de production et de distribution Jinga Films, il continue néanmoins d’être impliqué dans des films de genre produits dans le monde entier.