Un petit film d’horreur d’un jeune Gallois sans budget mais avec quelques idées.

Curse of the Witch’s Doll (2018)

Ecrit et réalisé par Lawrence Fowler

Avec Helen Crevel, Philip Ridout, Layla Watts,…

Production design : Ruby Rawlings

Produit par Geoff Fowler et Lawrence Fowler pour Up A Notch Productions

Horreur

109mn

UK

Angleterre, 1660, une femme accusée de sorcellerie promet de se venger via la poupée qu’elle laisse derrière elle… 1942. Adeline (Helen Crevel) et sa fille Chloe (Layla Watts) fuient les bombes et viennent se réfugier à la campagne. Un veuf Arthur (Philip Ridout) leur propose d’habiter dans le manoir familial qui est désert. Adeline trouve l’endroit disproportionné et un peu inquiétant mais elle accepte l’offre d’Arthur. Mais Chloé trouve une poupée assez effrayante, Adeline entend des bruits et des voix. Mais Arthur la rassure… jusqu’au jour où Chloé disparait.

Agé de 28 ans à l’époque, et après deux courts métrages, le gallois Lawrence Fowler décide de tenter l’aventure du long métrage. Et il opte pour un récit de poupée possédée, sous-genre revenu à la mode après le succès du film américain « Annabelle » (2014) et de ses nombreuses suites.

Ce n’est pas le premier britannique à avoir eu l’idée de marcher dans les pas d’Annabelle. Un autre Gallois, de sept ans son ainé et plus expérimenté, Andrew Jones, avait déjà sorti « Robert the Doll » dès 2015 et a engendré depuis plusieurs suites.

Mais s’il n’a pas un sou, et recrute sa famille pour l’aider à faire son premier film (il y a de nombreux Fowler dans l’équipe technique), Lawrence Fowler développe un scénario un peu plus développé que la moyenne. Si on devine assez rapidement le problème d’Adeline, « Curse of the Witches’ doll » se permet de changer de direction à mi-chemin et d’un manoir, nous passons à un hôpital psychiatrique. Je ne vous en dirai pas plus, et ce n’est pas le rebondissement du siècle, mais au point ça change de l’ambiance très classique dans laquelle nous baignait la première partie, et permet de relancer l’intérêt.

Les acteurs principaux (Helen Crevel et Philip Ridout) sont des habitués des productions à budget quasi inexistant, et se débrouillent pas trop mal. Evidemment les dialogues ne sont pas toujours très fins, mais globalement « Curse of the Witch’s Doll » a quelques bonnes idées et c’est pas si mal.

Comme souvent dans ce genre de productions, il est amusant de noter que l’affiche n’a rien à voir avec le film (la poupée n’est pas celle du film, et la jeune fille non plus). En Angleterre, le film est sorti en DVD et sur Amazon Prime.  En tout cas, Lawrence Fowler n’a pas perdu son temps et a depuis déjà sorti un autre film « The Jack in the Box » (2019) et devrait bientôt sortir sa suite « The Jack in the Box: Awakening ».