Review of: Wilderness
Horreur :
MJ Basset

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Rating:
3
On 28 avril 2022
Last modified:6 mai 2022

Summary:

Un thriller horrifique violent où de jeunes délinquants bloqués sur une île doivent luter pour le survie. Une réalisation efficace et un excellent casting

Un thriller horrifique violent où de jeunes délinquants bloqués sur une île doivent luter pour leur survie. Une réalisation efficace et un excellent casting

Wilderness (2006)

Réalisé par M.J. Bassett

Ecrit par Dario Poloni

Avec Sean Pertwee, Alex Reid, Toby Kebbell, Stephen Wight,…

Direction de la photographie : Peter Robertson / Production design : Tom McCullagh / Montage : Kate Evans / Musique : Mark Thomas

Produit par Douglas Rae, John McDonnell et Robert Bernstein pour Momentum Pictures, Baker Street, Ecosse Films et Take Partnership

Horreur / Thriller

93mn

UK

Suite au suicide d’un prisonnier harcelé, ses co-détenus sont envoyés sur une ile sensée être déserte, avec leur surveillant Jed (Sean Pertwee). Mais ils tombent sur un autre groupe mené par Louise (Alex Reid). Après que deux des prisonniers aient tabassé un clochard reclus qui s’était installé sur les lieux, une chasse à l’homme commence.

« Wilderness » se déroule sur une ile inhospitalière, qui abritait une ancienne base militaire (en fait il a été tourné en différents lieux d’Irlande du Nord mais aucunement sur une île). Rapidement nos prisonniers sont poursuivis par une meute de chiens assoiffés de sang et un individu armé d’une arbalète. Vont-ils finir bouffer par des chiens, mourir dans l’un des nombreux pièges tendus dans l’île, ou d’un coup d’arbalète ? Ou vont-il s’entre-tuer avant ?

L’anglais Michael J. Basset, depuis devenue M.J. Basset suite à son coming out transgenre en 2016, signait ici son deuxième film d’horreur après le remarqué « Deathwatch » (2002) avec Jamie Bell. Sur un scénario assez  basique de l’irlandais Dario Poloni (qui écrira par la suite le chouette « Black Death » en 2010), Basset livre ici un survival violent et bien rythmé, avec une image un peu sale et granuleuse (due à l’utilisation d’un caméra Super 16), qui donne un côté quasi documentaire (renforcé par des effets aussi sanglants que réussis).

Basset puise ses influences du côté du slasher, mais ici les victimes ne sont pas des jeunes innocents, mais des jeunes délinquants emprisonnés pour viols, meurtres et violences diverses et variées.

Autour de deux acteurs habitués au genre Sean Pertwee (Dog Soldiers) et Alex Reid (The Descent), Basset rassemble un groupe de jeunes qui fonctionnent bien ensemble. La réussite de « Wilderness » est due en partie à ses personnages peu sympathiques, rugueux (à l’image du paysage qui les entourent), ajoutant du réalisme à une histoire qui en manque.

Même si le personnage principal  de Callum (Toby Kebbell, repéré dans « Dead Man Shoes« ) n’est pas aussi pourri que d’autres de ses co-détenus (dont le méchant de service le néo nazi Steve joué par Stephen Wight), il n’est pas vraiment sympathique, est très individualiste, violent et pense surtout à sauver sa peau.

DVD FR. Studio La fabrique de films (2007). Version originale sous-titrée en français et version française. Bonus : interview du réalisateur (18mn, vostfr)