Review of: The Last Seven
Drame / Fantastique:
Imran Navqi et John Stanley

Reviewed by:
Rating:
3
On 14 octobre 2024
Last modified:14 octobre 2024

Summary:

Un film fantastique fait avec très peu de moyens, parfois maladroit mais qui a le mérite d'avoir une certaine ambition

Un film fantastique fait avec très peu de moyens, parfois maladroit, mais qui a le mérite d’avoir une certaine ambition

The Last Seven (2010)

Réalisé par Imran Naqvi

Ecrit par John Stanley

Avec Tamer Hassan, Simon Phillips, Danny Dyer, Daisy Head, John Mawson, Ronan Vibert, Idalina Leandro,…

Direction de la photographie : David Mackie / Production design : Stuart Kearns / Montage : Richard Coltonet Jasdip Sagar / Musique : Matthew Williams

Produit par Toby Meredith, Simon Phillips et Patricia Rybarczyk

Drame / Fantastique / Horreur

UK

Quand William Blake (Simon Phillips) reprend conscience, il est allongé sur le bitume dans une rue à Londres. Il marche pendant de longues minutes, personne. Il essaie de téléphoner à partir d’une cabine, crie, déclenche l’alarme d’une voiture. Toujours personne. A ce stade il commence à s’inquiéter, passe ses nerfs sur la voiture, hurle, se met à courir, monte en haut d’une tour, contemple devant lui un Londres désert et silencieux. Les larmes aux yeux, il pense à se jeter dans le vide. Quand un homme en costard cravate l’arrête et lui propose un cognac. Il s’avère qu’ils ont tous les deux perdus la mémoire. Comme Chloé, puis Jack, qui débarquent quelques minutes plus tard. Sont-ils les seuls dans un Londres complètement désert ?

Je vous ai résumé les 15/20 premières minutes de « The Last Seven » (aussi baptisé TL7). Vu le titre, vous vous doutez qu’ils sont sept. Tandis que les « survivants » discutent entre eux, tentent de comprendre ce qui se passe, ils ont des flashbacks qui constituent les pièces d’un puzzle, qu’ils n’osent partager, mais qui permet au spectateur de reconstituer ce qui s’est passé.

C’est plutôt malin même si pas forcément toujours très bien fichu que ce soit au niveau du scénario, de la réalisation ou de l’interprétation. Mais on est de toute évidence devant un film de série B, tourné avec le minimum de moyens. Comme on en voit beaucoup outre-manche dans le cinéma indépendant. Au moins, il y a ici une ambition certaine qui mérite d’être saluée.

A part Danny Dyer, habitué aux séries B d’action et ici dans un rôle muet, les autres sont des acteurs de seconds rôle dont on connait les visages mais pas forcément le nom comme Ronan Vibert ou Simon Phillips (qui est également l’un des producteurs du film).

C’est le premier long et à ce jour le seul long métrage de Imran Naqvi, dont le nom apparait comme opérateur camera (particulièrement de steadycam) dans plusieurs longs métrages britanniques. Sur Imdb, Simon Phillips est crédité comme co-réalisateur mais ça n’apparait pas en tout cas au générique. L’année suivante, Nevqi et le scénariste John Stanley ont également collaboré sur un court métrage (« Sound », 2011).

A l’heure où j’écris ces lignes (octobre 2024), le film est disponible en France sur Amazon Prime (bon, évitez les sous-titres français, comme pour nombre des films diffusés sur la plateforme et qui n’ont pas connu de sortie officielle en France, ce sont des sous-titres de qualité « google trad »…