Le stakhanoviste gallois Andrew Jones pond cette fois-ci une histoire d’exorcisme (facile à deviner, c’est écrit dans le titre). Un film d’horreur très générique encore une fois
The Exorcism of Anna Ecklund (2016)
Ecrit et réalisé par Andrew Jones
Avec Lee Bane, Tiffany Ceri, Sarah Tempest, Jeff Raggett, Judith Haley,…
Direction de la photographie : Jonathan McLaughlin / Production design : Felicity Boylett / Montage : Andrew Jones / Musique : Bobby Cole
Produit par Emily Coupland et Andrew Jones pour North Bank Entertainment
Horreur
79mn
UK
Le père Theo (Jeff Raggett) fait appel au Vatican pour exorciser une jeune femme Anna (Tiffany Cerri) placée dans un couvent et qui jusqu’à présent s’est montrée réticente aux tentatives d’exorcisme. Le Vatican envoie sur place un jeune prêtre Richard (Lee Bane), un enquêteur qui est en train de perdre la foi.
C’est le quatrième film que du réalisateur gallois Andrew Jones que je chronique ici. Un scénariste, réalisateur et producteur (et plus si affinités – comme ici il s’occupe également du montage) et qui a sorti pas moins de 28 films entre 2006 et 2021. Généralement il prend une idée générique (maison hantée, poupées possédée,….) et en sort un film générique, pas tout à fait mauvais, mais bavard et qui se relève juste regardable.
Ici nous avons droit à une affaire de possession et d’exorcisme. Comme à son habitude, Jones tourne avec une poignée d’acteurs (souvent les mêmes, dont l’inévitable Lee Bane) et tourne essentiellement en lieux clos, chez lui, au Pays de Galles.
Dans « The Exorcism of Anna Ecklund », l’actrice qui joue Anna (Tiffany Ceri) passe sont temps à crier des profanités, à se tordre dans tous ls sens, parler en latin, tenter de tuer les nonnes qui s’occuper d’elles. Pas d’effets spéciaux incroyable, ici la possédée a des lentilles qui lui donnent un regard laiteux et parle avec un echo dans sa voix quand elle est très énervée.
Notre prêtre catholique, le brave Richard, tente de comprendre ce qui se passe, parle à son mari et à ses amis plus ou moins coopératifs. Il regarde un vieux film en super8 (!) qui montre la jeune femme normale et heureuse avec son mari. Comment une jeune femme, catholique, à priori heureuse et si douce, peut-elle être aujourd’hui possédée par le démon ? Telle est la question.
Malheureusement « The Exorcism of Anna Ecklund » affiche les mêmes défauts que la plupart des autres films d’Andrew Jones. C’est bavard, il n’y a pas la moindre originalité et le résultat est donc un film d’horreur générique qui ne réussit pas à cacher son manque de moyens et d’ambition. Dommage.
A noter quand même que la tentative d’exorcisme est assez drôle, avec ses nonnes en pâmoison (ou sont-elles terrorisées ?), la possédée qui en fait des tonnes,… C’est déjà ça, non ? En fait, j’exagère un peu, la fin (avec les bonnes soeurs déchainées) est plutôt rigolote dans son genre.