Une histoire de maison maudite gardée par des zombies. Au-delà du manque d’originalité flagrant, le scénario achève ce qui aurait pu être un divertissement convenable

The Curse of Hobbes House (2020)

Réalisé par Juliane Block

Ecrit par Wolf-Peter Arand et Juliane Block

Avec Mhairi Calvey, Makenna Guyler, Waleed Elgadi, Kevin Leslie,…

Direction de la photographie : Marcus Schwemin / Production design : Nandie Narishkin / Montage : Ann Foo / Musique : Ilia Eshkenazy Jossifov

Produit par Wolf-Peter Arand, Juliane Block, Mhairi Calvey et Paul Dudbridge pour

Horreur

UK

Deux soeurs fâchées, l’une SDF (Jane) et l’autre bloggueuse (Jennyfer), se retrouvent dans le manoir familial suite au suicide de leur tante.  A leurs côtés pour la lecture du testament, la notaire, le petit ami de Jennyfer et l’homme à tout faire, un immigré syrien. Pour les deux soeurs, l’héritage changerait leur vie. Mais une malédiction pèse sur l’endroit qui remonte à plusieurs siècles (c’est expliqué rapidement dans le prologue animé). Et la maison, se sentant en danger, réveille les « gardiens » (de simples zombies aux yeux lumineux).

Difficile de sauver quoi que ce soit d’un tel naufrage. La réalisatrice Juliane Block a réalisé un certain nombre de courts et longs métrages en Allemagne, Asie et Royaume-Uni. Pour « The Curse of Hobbes House », le tournage a eu lieu au Kings Weston House à Bristol, un manoir construit au XVIIIe siècle et mentionné dans plusieurs romans de Jane Austen. Et je crois bien vous citer ici le seul intérêt du film.

Le film accumule les scènes idiotes et improbables jusqu’à la fuite des deux soeurs, enfin réconciliées… en tandem. Désolé pour le spoiler mais vous ne raterez pas grand chose. Le petit ami de Jennyfer, un affreux jeune banquier aux dents longues, baptisé Nigel Thatcher (un nom mérité !), est le méchant de service. Ne vous inquiétez pas, il ne survivra pas (ouf, bon ça fait remonter la note du film à 2/10 en ce qui me concerne). Les acteurs font ce qu’il peut, mais le scénario est navrant, encore plus quand il s’attarde sur les relations difficiles entre les demi soeurs (mais qui deviendront bien entendu les meilleures amies à la fin du film).

Au Royaume-Uni le film est sorti directement en DVD et en ligne. En France, le film a échoué dans les tréfonds du catalogue de Netflix d’où seule une malédiction pourra le faire sortir. Que tous les Dieux de l’univers nous en préserve.