Review of: Some Voices
Drame / Romance:
Simon Cellan Jones

Reviewed by:
Rating:
3
On 12 juin 2018
Last modified:12 juin 2018

Summary:

Un homme schizophère (Daniel Craig) sort de l'hôpital psychiatrique. Est-ce que l'amour de son frère et d'une jeune femme suffiront pour stabiliser son état ? Un portrait sensible mais un brin trop attendu

Un homme schizophrène (Daniel Craig) sort de l’hôpital psychiatrique. Est-ce que l’amour de son frère et d’une jeune femme suffiront pour stabiliser son état ? Un portrait sensible et touchant

Some Voices 2000

Some Voices (2000)

Réalisé par Simon Cellan Jones

Ecrit par Joe Penhall d’après sa pièce

Avec Daniel Craig, David Morrissey, Kelly Macdonald, Julie Graham, Peter McDonald,…

Produit par Damian Jones et Graham Broadbent pour Dragon Pictures

Direction de la photographie : David Odd / Production design : Zoe MacLeod / Montage : Elen Pierce Lewis / Musique : Adrian Johnston

Tourné à Londres et Hastings

Romance / Drame

98mn

UK

Ray (Daniel Craig) souffre de schizophrénie. A sa sortie de l’hôpital, il est recueilli par son frère Pete (David Morrissey). Ray fait la rencontre d’une jeune femme Laura (Kelly Macdonald), enceinte du copain qu’elle vient juste de quitter. Une histoire d’amour débute entre les deux. Mais Ray décide d’arrêter de prendre ses médicaments…

Some Voices (2000)« Some Voices » est le portrait sensible d’un schizophrène. Ray peut compter sur l’appui de son frère Pete, qui lui est dévoué malgré ses errements, et de la jeune Laura qui apprécie sa folie douce… mais jusqu’à quel point ? Depuis qu’il a arrêté ses médicaments, Ray a des visions, entend des voix et souffre d’abrupts sauts d’humeur qui peuvent l’amener à des actes de violence.

Pete et Laura ont de leur côté leurs propres soucis. Pete tient tant bien que mal le restaurant qu’il a racheté à son père alcoolique et qui est aujourd’hui toute sa vie. Il est divorcé, ses parents sont morts, Ray est sa seule famille, mais il ne sait pas comment le gérer et s’enferme dans un rôle paternaliste qui n’est pas le sien.

De son côté, Laura, originaire de Galsgow, est également très seule dans son petit studio londonien, surtout depuis qu’elle a quitté son petit copain violent et possessif. A présent enceinte de celui-ci, elle apprécie la compagnie rafraîchissante de Ray. Mais Laura  ne fait pas le poids face aux crises de Ray

« Some Voices » est un drame plutôt bien fichu, et sensible, mais qui manque toutefois un peu d’épaisseur et de surprises.  Tout est un peu trop attendu. Heureusement il n’en fait pas trop non plus et les acteurs sont très bons.

« Some Voices » est le premier film de Simon Cellan Jones. Il a commencé comme acteur dans les années 70 avant de passer de l’autre côté de la caméra à la télévision comme réalisateur (A Fine Romance, 1981) et comme production runner puis comme assistant floor manager dans les années 80 au cinéma (1984) et à la télévision (Edge of Darkness,…).

Cellan Jones va se faire remarquer grâce à la mini-série mythique « Our Friends in the North » (1996) et passer au cinéma à l’occasion de deux films « Some Voices » et la comédie romantique « The One and Only » (2002). Puis il va retourner à la télévision britannique (« The Trial of Tony Blair« , 2007) et américaine, notamment pour HBO (« Treme », « Generation Kill »,  « How to Make It in America », »Ballers »,…), Netflix (Jessica Jones) ou encore Discovery Channel (Klondike).

Avec « Some Voices », Cellan Jones retrouve Daniel Craig, qu’il avait déjà dirigé dans « Our Friends in the North ». Craig, qui avait déjà alors une belle carrière derrière lui et commençait à obtenir des premiers rôles au cinéma, est vraisemblable et touchant dans le rôle d’un schizophrène. A ses côtés, on retrouve David Morrissey, homme de théâtre qui avait déjà une belle expérience télé et commençait alors à passer le cap du grand écran, même si ce sont ses prestations télé qui vont attirer le plus l’attention, notamment « State of Play » et « The Deal » (en 2003) ainsi que « Blackpool » en 2004. On retrouve également l’écossaise originaie de Glasgow, Kelly Macdonald, qui avait fait ses débuts dans « Trainspotting » et qui laisse ici libre cours à son accent !

DVD zone 2 FR. Studio Aventi Distribution, collection Cinéma Indépendant. Version originale sous-titrée en français.

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