Un thriller sur fond de prise d’otages lent et incohérent. Sean Connery et Ian McShane ne parviennent pas à sauver « Ransom » de l’ennui
Ransom (1975)
(Un homme voit rouge)
Réalisé par Caspar Wrede
Ecrit par Paul Wheeler
Avec Sean Connery, Ian McShane, John Quentin, Robert Harris, Jeffry Wickham,…
Direction de la photographie : Sven Nykvist / Direction artistique : Sven Wickman / Montage : Eric Boyd-Perkins et Thelma Connell / Musique : Jerry Goldsmith
Produit par Peter Rawley pour British Lion Films
Tourné aux studios Shepperton et en Norvège
Thriller
89mn
UK
Alors que l’ambassadeur anglais du pays Scandinavia est retenu prisonnier par un fameux terroriste Sheperd (John Quentin), un avion anglais sur l’aéroport est pris est pris en otage par un certain Petrie ( Ian McShane). Ce dernier demande à ce que Quentin soit autorisé à rejoindre l’aéroport. Le Colonel Tahlvik (Sean Connery), chef de sécurité du pays de Scandinavia, est en charge de l’affaire. Contre l’avis des deux gouvernements qui cèdent aux demandes des terroristes, Tahlvik décide de tenter d’arrêter les terroristes.
Le colonel Tahlvik est un dur, pas du genre à céder à des terroristes, contrairement à ces « tafioles » des gouvernements Scandinavien et Britannique. Sévèrement burné donc, Tahlvik n’est pas pour autant du genre à stresser pour rien. Il n’a que quelques heures pour déjouer les plans des terroristes, mais ça ne l’empêche pas de faire une pause casse croûte à la cantine du personnel de l’aéroport (bien que son repas soit gâché par la femme pleurnicheuse de l’ambassadeur), ni de prendre une douche.
Par ailleurs, Tahlvik n’aime pas trop ces perfides Anglais et commence à se demander si le gouvernement britannique ne serait pas impliqué dans cette sombre affaire. Tahlvik a-t-il raison, va-t-il réussir à contrecarrer ce machiavélique plan ?
« Ransom » est un thriller aux relents complotistes, dans une tradition très seventies. Mais Paul Wheeler, un scénariste versatile surtout actif à la télévision, signe un scénario pas plus passionnant qu’il n’est vraisemblable. Et la réalisation de Caspar Wrede n’arrive pas à rendre le tout plus engageant pour le spectateur. Le réalisateur finlandais, également formé à la télévision britannique, a tourné seulement quatre films pour le cinéma dont « Private Potter » (1963) et surtout une adaptation du livre d’Alexandre Soljenitsyne « One Day in the Life of Ivan Denisovich » (1970), tous deux avec Tom Courtenay.
Au milieu des années 70, Sean Connery tourne deux à trois films par an. En 1975, il est également à l’affiche des films d’aventure « The Wind and the Lion » réalisé par John Milius et « The Man Who Would Be King » de John Huston. Pour sa part, Ian McShane incarne un méchant suave et menaçant dans la lignée de ses autres compositions du début des seventies (« Villain« , « Freelance », « Sitting Target« ,…).
DVD ou Blu-ray UK. Studio Network (2014). Version originale avec sous-titres anglais optionnels.
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